Lundi 25 mai 2020 14H44

Mouvement propre paraît d'abord sous la forme d'un film présenté le 1er mars 2018 au qg, un snack d'étudiants rue censier, à paris. C'est une oeuvre de cinéma, accompagnée par une voix-off lue par l'écrivain, violante claire, la chanteuse du groupe monique dont les disques ont publié monique chante nb l'été dernier. Le film est ensuite mis en ligne sur lassitude.fr aux films de lassitude, avec la voix-off en version texte. On trouve alors par ailleurs la bande-son originale du film composée par gabriel alexandre gustave goldor, (le musicien à qui on doit tourmenté et irisé aux disques de lassitude), à son tour disponible en mode audio téléchargeable ou sous la forme d'un clip accompagnant la musique du film par des extraits du film original et d'autres films.
Evidemment chacun peut regarder les images en écoutant autre chose, ou encore écouter la bande-son en regardant autre chose, lire la voix-off en l'écoutant ou non, etc. Ce genre de considérations n'est pas bien neuf, même s'il est mis en pratique très ordinairement dans la vie de tout le monde aujourd'hui. Très ordinairement sans s'en rendre compte. Ce qui retire tout intérêt au phénomène et transforme le monde du son et de la lumière en une sorte de gadouillasse dont la synchronicité ponctuelle annonce l'ennui et le conformisme le plus banal.

Toutefois
mouvement propre était destiné à être un roman, dont l'écriture n'est pas achevée au moment où le film est vu. Le livre tel qu'il apparaît ici est complété, et parfois légèrement modifié par rapport à la voix-off du film.

On ne peut s'empêcher, devant cette parution, de sourire en pensant à la farce que signifia le "multimédia" dans les années 80. Alors, il s'agissait de faire des sortes de spectacles où différentes techniques permettaient de présenter un bel échantillonnage de baraque foraine éprise des explosions d'un stock de munitions. Nous n'avions rien contre, si ce n'est que le pétard était mouillé. Au lieu du sempiternel feu d'artifice "qui progresse", personne n'avait songé que des moyens divers pouvaient cerner et déployer un thème sous différents rendus; comme un paysage peut être évoqué par l'aquarelle, l'huile, la photographie, les mots, la voix sans qu'au fond le medium employé prenne le pas sur la parole proprement dite.

Mouvement propre demeure un roman qui a fini par être imprimé, sans être mis en vente, à l'intention de quelques rares. Mais que l'on peut aussi lire ici en pdf ou en mode ruban.

Qu'est-ce que tout cela peut bien vouloir dire, quelle importance cela peut-il avoir? Il nous semble qu'un espace autre se répand autour du roman, sans la redondance classique accordée en général à la marchandisation d'un objet sous toutes les formes possibles. Ici on n'obsède pas ni n'impose une avide pulsion collectionneuse ou comparatrice à l'excès.

On peut lire, regarder ou écouter, avoir le papier dans la main ou non; on peut se saisir d'une chose qui ne tente pas de s'emparer de soi, en tous cas pas dans une forme d'accaparement - mais dans l'offre d'un lien. Une prise encore plus puissante sans doute, mais qui vient dans un climat tranquille, en attente.
Samedi 16 mai 2020 17H59

Impatient de découvrir la remise au net des 102 volumes du là2p, avant que TxT ne lui consacre une fois encore une étude, dans son numéro 19, mais cette fois-ci orientée sur un destin libraire qui s'achève? Alors en attendant feuilletez la collection complète ou téléchargez dès à présent le pdf intégral à découper et à monter vous-même, le tirage étant épuisé.
Dimanche 10 mai 2020 16H34

lassitude... Pourquoi ce nom, pour ce site? Cette lassitude désigne celle des dieux, fatigués de leur propre immortalité et qui "périraient" d'ennui si cette chose n'était pas la seule qui ne peut leur arriver. Lassitude leur offre - avec déférence et le déploiement respectueux d'autant de grâces qu'il nous est possible - comme un espace d'entente avec les hommes, une sorte de salon d'où leur est loisible aussi bien de se détendre de l'infini comme de l'éternité, d'apporter aux hommes assez courageux pour s'engager vers de tels contacts (les dieux ayant vite fait de vous griller ou de vous écraser par jeu, humeur ou indifférence) un apaisement et permettre à ceux-ci de connaître parfois ce qu'est la gratitude. Une relation mondaine où des invités triés sur le volet, c'est le moins que l'on puisse dire, peuvent paraître. Le secret demeure toujours derrière la porte.
Dimanche 19 avril 2020 14H43

Aussi vite apparus, aussitôt disparus... certains documents du seul s'affichent ou s'évanouissent... une vraie actualité ! Ainsi des clip-titres du prochain (concept)album de perplex barquettes donnés en exclu dans le ruban-seul, avant la sortie des Fourchettes": les essuie-glaces, canons et shanghaï discrepantzer (dedié à xenia) que, si vous les avez ratés, vous retrouverez d'ici quelques mois dans le film complet de l'album, si les membres actuels du groupe, toujours soumis à des pressions inouïes découlant de leurs caractère terriblement insoumis, survivent jusque là.
Jeudi 16 avril 2020 14H16

Madame, Monsieur,

Un premier point: le lien du
mailto@gallica.fr destiné à prendre contact avec vous ne fonctionne pas (sous gougueulechrome)

Ma modeste expérience d'utilisateur: j'ai voulu reprendre l'un des portraits
nadar de t gautier pour le republier sur seul.paris en compagnie des reprises de microfiches des jeunes france (uniquement la préface); évidemment à titre gratuit comme tout mon travail depuis 40 ans, y compris les développements récents regardant le Dl, les recueils, chroniques. etc.

J'ai beaucoup republié des documents
gallica, site si précieux, sur papier ou en ligne et ceci, toujours à titre gracieux, ma vie et mon sang n'ayant pas ce genre de prix, que je le veuille ou non.

J'ai d'abord passé un moment difficile avec le document
nadar à découper des petites pastilles pour les réajuster dans photoshop, il y avait longtemps que je ne m'y étais pas employé; je crois que la dernière fois, c'était sur des holbein, sur le site d'un institut britannique.

Au fond ce genre d'ouvrage ne me rebute pas. Depuis que je suis tout petit j'adore les puzzles, et ce temps passé sur des objets oblige à les observer avec attention.

Ces vieux "clichés" sont particulièrement instructifs, puisque c'est de la peinture et non de la photographie.

Possède-t-on d'ailleurs, de ce gigantesque stock
nadar, des plaques originales non retouchées en dehors des images repeintes?

Je digresse. Le fait est que mon premier lot de pièces s'avéra détenir des manques; je revins sur le site pour recommencer. Cela ne m'ennuie pas, je n'ai que cela à faire, je réfléchis lentement pendant ce temps-là et des idées me viennent naturellement.

Mais en recommençant j'ai oublié de cliquer
la résolution supérieure et donc tout a dû être refait à nouveau, sans me lasser.

Mais au fond ce qui m'a terriblement lassé, c'est cette impression d'appétit du lucre qui règne partout, l'obsession de la vente de ces pauvres documents anciens, des biens d'État qui plus est, dont les malheureux créateurs, les personnes aperçues dans ces images, sont traités comme moins que du fourrage à bestiaux, sans le moindre égard véritable -et surtout, sans le moindre regard qui soit
vraiment un regard- sur ce qui a lieu dans ces quelques fragments sommés encore et toujours de servir.

Peut-être prends-je tout cela trop à coeur, trop personnellement?

Je me demande si, par hasard et compte-tenu des circonstances en effet exceptionnelles de mes sites d'accès et d'acquisitions gratuits
lassitude.fr et seul.paris, je ne pourrais pas m'arranger avec vous dans certains cas pour obtenir des documents dans des conditions plus aisées, sans que cela vous soit une charge de travail trop accentuée.

Par exemple, les jeunes france de gautier, n'avez-vous que cette reprise de microfiche que j'ai trouvé, ou y a-t-il un autre document que je n'ai pas su trouver?

Pourrais-je alors obtenir de bon jpeg de la préface?

Merci pour votre temps et le merveilleux travail aveugle de sauvegarde et de mise en ligne dont peu peuvent s'enorgueillir de connaître comme moi l'abnégation et le caractère extraordinaire.

Bien à vous,

Michel Comte

À cela la réponse de l'assistance
gallica en la personne de pierre emmanuel judas, après un évasif et prudent "De manières générales..." m'envoie sur les roses de la plate-forme de vente de documents bnf. Au moins, ils ont répondu. Voyez les documents concernés en ligne cette semaine sur seul.paris.
Jeudi 16 avril 2020 13H54

Le livre numérique, tout le monde y a cru, avec l'énergie et l'aveuglement du désespoir.

C'est vrai qu'une micro génération de trentenaires quarantenaires s'est accrochée à sa tablette de lecture - mais au fond souvent pour seulement collectionner, par manie, comme l'induit toujours et encore le commerce, des objets vendus par force dépassant toute capacité effective de lecture. Le lancement du livre numérique fut son suicide, lequel rata sa vie propre, les mots, ainsi que la lecture au sens général, que ce genre de procédé borné n'aperçoit pas.

Les archives en profitèrent pour croire, avec le fantôme du fantôme, la "dématérialisation" si malencontreusement nommée, leur problème de stockage enfin réglé. Au moins provisoirement, sans creuser, pendant les heures ouvrables, et après, et avant, pas leur problème.

Mais tous ces "investissements" inquiets et furtifs, irresponsables, démunis de tout fondement et juste intoxiqués au "parer au plus pressé" fleurant mauvais la… cocaïne et sa façon bien à elle de régler les problèmes partout à coup de matraque, jusqu'au
crick-crack dans ma barack de l'attack cardiack, n'ont pas voulu regarder ce qui crevait les yeux, le problème de la lecture, parce que l'on a la sotte hantise de sa disparition.

Mais elle est pourtant toujours bel et bien là, la lecture.

Elle s'est déplacée et métamorphosée et les géants nannoïdes du livre ne veulent pas le savoir, parce que cette lecture autre -ultime opprobre de l'inutile!- ne concerne pas des consommables.

Les techniques sont niées et saccagées dans leur essence tant qu'elles n'offrent pas un marché clair, strictement identique au précédent, avec le clinquant vulgaire du "neuf" tel qu'on le pratique dans les bazars en guise de différence. Tout y passe, architecture, économie, politique. À la trappe.

A cet égard, la génération de la tablette, dans la frêle fleur d'une tentative qui aura peut-être tout de même porté des fruits trop précoces mais réels, a avorté immédiatement dans la bascule vers la lecture, très obligeante même si rien n'est à la hauteur, sur les téléphones portables. Brouillonne et confuse, mais finalisée déjà, pour l'essentiel, sur la vérité du lire. De tout ce qui peut s'appeler ainsi dans l'orbe de la représentation.

Dans quelle sphère inconnue est donc passé cette lecture si célèbre devenue inédite, qui n'a pas disparu, bien au contraire? Hors des pattes du coffre-fort: image, son, texte, tout est devenu parole, ici, là, partout, et même dans le livre, le vrai, en papier, et même dans celui qui est numérique, partout sans restriction, la lecture est libre, et même si elle ne sait pas cesser d'être considérée comme "divertissement" et "consignes militaires".

Les Bibliothèques municipales et les domaines privés en regorgent encore, des vieux livres, plus que l'on ne pourra jamais en lire.

Une lecture suave et douce, tranquille, sûre, réservée aux rares qui méritent cette présence et que cette présence sait préserver dans son tendre abri généreux.

Il est vrai que la lecture des machines ne parvient pas à ce luxe; pourtant elle a complètement fait muter un certain lire; seul.paris l'exhibe, ce nous semble, avec évidence.

Une évidence que seules les mains sur les yeux et les oreilles, seuls les commandements hurlés toujours plus fort pour la couvrir, peut encore ignorer. Avec le même invariable succès, certes de plus en plus crispé et vociférant une autorité esseulée, arbitraire, se croyant encore soutenue par une masse qui ne pourra jamais lire, plus rien soutenir.

Ces commandements sont encore de la lecture, presque la plus mystérieuse de toute, la plus obéie, la propagande.

L'autre lecture, plus mystérieuse et plus secrète encore, est celle de violante claire.

Avec son nom pas commercial, qui "marchera" jamais.

Jamais romans ne rencontrèrent à ce point l'exil, le bannissement, (et pas même le noble ostracisme) sans qu'ils s'en doutent seulement, ou s'y intéressent.

Claire a tourné le dos à ce qui refuse de la lire, avant lui. Sans même le faire exprès! Elle est distraite!

Lis si tu l'oses, sinon va ton chemin! semble être inscrit en exergue au fronton de tous ses livres

Elle est une égide de l'autre lire, cet autre lire que tout le monde voudrait tant incarner, et n'a même pas la patience et la curiosité d'y aller voir, ne serait-ce que par prudence et intérêt... Grosse bévue!

Ce n'est pas dans les librairies ou sur les sites d'édition que cela pourra paraître.

Aussi rien n'est aussi peu lu en une époque où le roman s'évanouit et, lorsque par extraordinaire c'est encore vaguement aperçu par un vague reste de courage ou de folle témérité, tous les défauts pleuvent sur ces romans ayant l'affreux travers d'être juste corrects. Le minimum de correction que tous leur envient et leur dénient.

La honte, sans vergogne. Pour ceux qui veulent tenter leur chance de vivre, (n'imaginez en nous nul prosélytisme, il y aura toujours trop de lecteurs de vc) nous mettons petit à petit tous les romans de claire en ligne, pdfs ou rubans.
Mardi 14 avril 2020 14H01

Les agents d'État, même les plus subtils, les plus fins, les plus modestes, il y a un truc qu'ils ne parviennent jamais à admettre, qu'ils refusent obstinément de comprendre: Il y a d'une part les inventeurs, les découvreurs (très rares), et d'autre part, les représentants de l'ordre chargés de le faire respecter.

Bref, exprimé grossièrement et de façon caricaturale, ceux qui créent l'ordre et ceux qui l'appliquent, fort différents les uns des autres et dont le mode de vie ne peut être le même.

Cela semble tout simple, mais le courant ne passe pas. La vache, le flic comme on dit vulgairement, se sent tant investi d'une connaissance pointue de la loi qu'il a pour mission de maintenir, qu'il s'imagine malheureusement avoir le droit et la possibilité de la renouveler à sa guise et à sa fantaisie, voire l'interpréter bizarrement (passons), mais bien sûr selon les mêmes imprescriptibles principes, telle qu'il la croit reproductible à l'identique, dans toutes ses options.

Seulement création véritable, invention, découverte supposent des bouleversements dont le flic ne peut naturellement avoir la moindre idée - et qu'en fait il est même en poste pour proscrire de toutes ses forces. La création, pour lui, doit être de bonne aloi et se faire sa petite place sans déranger l'ordre du monde, ou en tous cas, en fonction d'arrangements dont il conserve la parfaite maîtrise.

Nous n'avons rien contre le flic. D'ailleurs au fond nous en sommes tous, plus ou moins. Cependant il ne faut ni tout confondre, ni tomber dans l'indignation ridicule du flic qui s'estimerait d'une autre essence parce qu'il est bibliothécaire, enseignant et non pas agent de police.

Tout cela reste agents de la répression collective, coercition plus grave encore quand elle vise les comportements et promulgue les injonctions.

Il y a aussi une infinité de gens qui, sans être employés d'État, ne se privent pas moins d'écraser toute tentative de sortir des ornières rebattues en rabâchant les mêmes règles commerçantes. Là c'est la prétendue demande publique qui est le flic en chef.

À cet égard, la tâche des agents d'État a l'avantage de se présenter de manière, en principe, plus digne.

Depuis des décennies nous avons fait tout ce qui était en nos faibles moyens pour essayer d'expliquer, de façon courtoise et délicate, pour ne pas les froisser, à tous ces divers personnages de diverses importances selon leurs positions mais tous également très susceptibles sur cette question-là justement, que cela ne les mènerait à rien de vouloir se mêler de ce qui ne les concerne pas; l'art, le théâtre, le cinéma, la littérature entre autres, sans parler des choses qui n'existent pas, comme la mode, et une pléiade d'autres absurdités… toutes ces choses si appétissantes quand on veut faire régner l'ordre partout, tout en profitant des supposés privilèges du créant -confondant oisiveté et loisirs, entre autre défaut d'optique- sans pouvoir se rendre seulement compte du danger encourru.

Il n'y avait rien à faire, les institutions et les sous-secrétariats ministériels se jetaient à belles dents sur ces friches sans défense.

On a tout fait, on leur a dignement servi de paillasson, de garde-manger, de papier-chiotte, d'objets de dédain et de ridicule sans se départir d'une contenance impassible. Nous avons passé stoïquement pour des guignols, en essayant de profiter même de l'amusement que nous pouvions leur inspirer pour glisser quelque propos instructif sur le ton badin de la plaisanterie; on ne la leur faisait pas, on avait rien à leur apprendre, et, la preuve, ils avaient toujours le dernier mot.

À chaque rebuffade, à toutes les avanies que ces redresseurs du tordu et du pas normal nous faisaient subir, nous reprenions nos tentatives aussi calmement que possible, sans s'énerver et donc risquer de passer pour fou, en les trouvant sympathiques, en les encourageant même dans leur absence totale de talent, dans l'espoir que les difficultés qu'ils rencontrent produisent peut-être une sorte de prise de conscience du grave embarras où ils s'engagent eux-mêmes par leur obstination à s'occuper de ce qui ne les regarde aucunement; nous plongeant tous dans un désastre et une misère sans précédent, seule véritable "innovation" que l'on doive à l'art policier, une détresse et une terreur atroces, dont l'agent subit lui-même les conséquences en toute inconscience, renforçant l'aliénation dans l'idée bien arrêtée d'en contrecarrer les effets!

Nous avons observé avec résignation la naissance du TUP (théâtre urbain policier) lors duquel, dans une liberté expérimentale à même la rue, l'agent s'exhibe dans son costume de fonction, l'uniforme, devenu déguisement spectaculaire. Ce n'était qu'un début.

À bout de patience et de ressources, se mettre en colère, les insulter et aussitôt c'était tomber dans le piège de la provocation policière, perdre tout terrain péniblement acquis.

Le désespoir avait fini par nous envahir jusqu'à la plus infime de nos fibres. Nous ne comptions plus que sur une sorte d'opération métaphysique miraculeuse ou sur une sanction divine tombant du ciel devant tant de suffisantes présomptions et de malfaisance qui nous harcelaient, comme si c'était personnel, telle une fatalité. Être taxés d'être psychotiques nous guettait invariablement. Il fallut rester sensés devant tant d'ignominie affolée et menaçante, démente. Nous y avons laissé notre santé.

Nous ne faisions plus que chanter, fredonner gentiment et pas trop fort, imprimer seulement deux trois copies de nos textes, que ça ne se fasse pas trop connaître; dans l'intention d'adoucir de si terribles, de si barbares moeurs, et de la sorte ne plus craindre d'être compris et craints, donc punis.

Aujourd'hui que nous entrons enfin (comme nous l'avions prophétisé sans oser y croire vraiment) de plein-pied dans "le bonheur pour tous" de la dictature militaire assumée, laquelle cesse brusquement d'être aperçue depuis l'invariable
credo de la victime, peut-être tout cela va-t-il se métamorphoser sans même l'ombre d'une parole?

Alors nous aurions eu tort, une fois de plus, de ne pas avoir su attendre paisiblement l'heure où les dénouements s'exécutent d'eux-mêmes -comme les fruits mûrs tombent de l'arbre sans qu'on le secoue- de les avoir retardés au contraire par nos importunités embrouillées et nos agaceries intellectuelles; et ce sont les habituels tarés qui nous l'expliqueront doctement, que c'est eux qui travaillaient depuis toujours dans "le bon sens". Ce qui n'est pas faux.

Enfin ce genre de raisonnements nous a vallu le soixante-huitard typique, capitaliste ultra sous le manteau, superposant libertarisme et libéralisme pour travailler à "pourrir le système". Merci encore.

Du moment que la postérité nous épargne et que la hargne posthume nous oublie, pour le reste, nous ne contredirons rien ni personne.

Oui-da.
Jeudi 9 avril 2020 15H04

N'est-ce point le côté totalement frénétique, de scherzo endiablé, d'un des premiers films de joybringer, sens-fiction, qui a dû dégoûter la clique hollywoodasse des blanchisseurs de barak obama, lorsque le film fut présenté à las vegas vers 2008? Ces nonchalantes créatures, simulant l'impavidité et abusant du désabusé, en ont avalé leur crystal de travers.
Le cadreur (et plus encore) du film, si inspiré, flux-chaud, a toujours manqué périr de rire au caractère "vieille france (et/ou angleterre?) qui se dévoie", bourgeois qui s'encanaille, quoi, dont le film est boursouflé de toutes parts; un gag qui s'éternise en toute impénitence.
Sens-fiction est un morceau. De viande principalement, mais aussi, de musique.
Les dvds étant épuisés, la réédition 2020 du film de 30 minutes est disponible au visionnage en ligne, au téléchargement gratuit et à l'acquisition de la bande-son séparée en mp3 (une gemme signée perplex barquettes), de même pour l'ensemble des films de
the man with the golden dick dvd part one et the man with the golden dick dvd part two.
Mercredi 5 avril 2020 15H14

Le film mouvement propre fut découvert par quelques fort rares en un début de soirée glacial de mars 2018, au quartier général, rue censier, snack qui ferma peu de temps après. (Cela n'a sans doute rien à voir, mais notre fréquentation est parfois fatale au commerce. Nous aimerions avoir le caractère du fossoyeur du négoce, que la caissière pâlisse en nous voyant entrer dans sa boutique; hélas ce n'est pas systématique. Il demeure vrai, à l'inverse, que nous aimons pénétrer dans ces magasins qui sont fatigués, démodés, ou s'y prennent trop mal avec le client. Les magasins ou les cafés vides, par exemple.)

Puis,
mouvement propre le film et mouvement propre l'album de la bande-originale du film furent publiés chez lassitude. Le film nanti du texte de la voix-off lue par la chanteuse du projet monique, l'écrivain du texte lui-même, violante claire.

Voici enfin le texte imprimé, (sans doute la dernière fois que nous imprimons quelque chose), augmenté jusqu'à sa forme actuelle de roman définitif (si tant est que l'on puisse l'affirmer) à 20 copies non numérotées ni destinées à la vente.

La lecture du mouvement propre le roman intégral pourra bientôt se faire aux presses, en mode ruban.
Mercredi 5 avril 2020 14H53

Certaines bandes chez lassitude proviennent de sources téméraires, absurdes ou saoules, de décalques abruptes ou stupides - nous pataugeons aussi bien que d'autres.

Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée.

Cette brève étant encore plus conne que tout, la rédaction l'adopte à l'unanimité.
Mercredi 1 avril 2020 18h30

(pense-bête) Parce qu'une parole imbécile a été une fois de plus répétée, l'apparence règne qu'il faudrait employer des pages et des pages à réfuter toute cette obstruante platitude.

Laissons plutôt à l'idiotie le soin de se prouver plus sage que la sagesse elle-même. Sinon, la sagesse serait-elle sage?
Mercredi 1 avril 2020 18h26

Tout ce qui nous approcha, soudain glacé par l'épouvante quand le sentiment de jeu cessa, s'enfuit vers les terres conventionnelles de la confusion officielle.

A chaque fois, pour ceux-là, se brisa l'enchantement initial - à jamais, pour une écrasante majorité. Certain autre se fraie la voie vers une clarté plus singulière.
Mercredi 1 avril 2020 18h17

Il y a deux choses qu'un "amateur" en art, comme on dit si stupidement mais de façon fort révélatrice, conçoit toujours difficilement, c'est l'inévitable implication d'Eros dans l'invention, - mais aussi, que la distinction professionnel/amateur est une impasse grossière, impossible.

J'ai toujours adoré décrocher des crabes de dessous leur rocher, surtout ceux qui s'y cramponnent d'arrache-pied.

Nul doute que Miguel Lecuona (qui a la dignité d'être pratiquement invisible sur le ouaib), Basque du côté espagnol, s'épatant lui-même en me montrant ses superbes clichés argentiques, de leur si grande splendeur, a dû me maudire et me vomir en recevant cette lettre que je lui ai adressé, faisant usage de ses propres photos.

Il n'y a rien de plus plaisant (sans doute suis-je un peu méchant) que de voir l'art déconcerter l'artiste à la manière de Mr Jourdan s'ébahissant de sa propre prose. Le néophyte ne comprend pas le poids du journalisme, de la publication sur l'existence d'une chose: la moindre de ses qualités, le plus grand de ses défauts, dans l'amplificateur d'une voix usurpant celle des divins, devient une saillie rocheuse grandiose. C'est l'astuce triviale du rococo. Seuls les découvreurs y sont à l'aise - les autres (quelque soit leur talent, parfois fort grand) en subissent les aspects incontrôlables.

La maîtrise doit être souple, subtile; la moindre contrainte brutale peut tout compromettre… Mais le don (la volonté de donner) reste chez moi le plus profond ressort. J'ai voulu faire basculer Lecuona, au risque très certain de mettre ses jours en danger, dans l'audace, sa propre audace, d'avoir voulu se pencher sur le puits aux merveilles des images sans vouloir s'y engager pour de bon, en touriste; je n'aime pas qu'un homme bâti de pied en cap pour la bataille, se contente de manoeuvrer des soldats en plastique. Le miroir vertigineux, il faut s'y porter au risque de la grande chute, et si l'on ne sait pas voler… Il faut tomber.

Qu'en sera-t-il advenu pour Lecuona? Je n'ai rien reçu en retour de ma lettre. Il est douteux cependant qu'il y ait là quelque chose qui sera tombé dans l'oubli complet. Le ressentiment, la fourberie haineux des Basques, accompagnés de leur orgueil démesuré et de leur admirable férocité hautaine et vindicative, se sera rué sur certains points de mon cheval de Troie sans même s'en douter. Je ne veux que faire triompher le beau contre le laid et même les engloutir tous deux dans une opposition qui ne saurait même plus pouvoir se concevoir. Tout cela passe dans le silence.
Mercredi 1 avril 2020 17h41

Les films musicaux - ou les plages musicales imagées - qui s'enchaînent actuellement chez seul.paris annonce la future publication de l'album "les fourchettes" du projet perplex barquettes, projet initié par le producteur melba ray sur le label discottes chez gigabrother, et cela il y a plus de vingt ans.

Ray est connu pour remplacer régulièrement les quatre membres du groupe par de nouveaux enfants mineurs, une fois les précédents exténués par des excès indescriptibles.
Mercredi 1 avril 2020 17h20

Les dix-huit derniers jours du mois de juillet dernier, nous avons expédié via sms et/ou télélettre un lien pour visionner le clip du jour de l'album monique chante nb.

Contrairement à l'apathie d'usage, les réactions furent comparativement vives:

philippe vallois
(le cinéaste de johan) merci pour ce poëme visuel. qui nous replonge dans le paris des années 60. (au moment de "coeur des fillettes") Un peu inquiétant mais beau (après "Les routes d'Europe") quelle créativité! c’est souvent drôle parfois inquiétant. à vous deux vous faites un super travail (pour "funny girl") merci pour la séquence du jour. le bourreau d’hier était vraiment flippant (à propos de "Approche" et "douce plante humaine") très drôle ça fait bien démarrer ma journée (pour "catherine et le roi") très beau (à l'occasion d'illusion d' optique") je pars une semaine en arménie dans l’avion je vais revoir tous tes clips
marion ferry (la belle-soeur malgré elle du nullosophe)
(au sujet de "coeur des fillettes") bien reçu juste aperçu j’adore!
claude joly-pretotto (la propriétaire du buste "la sorcière" de msc) félicitations sincères pour l’originalité de la création. Nous aimons beaucoup également la voix de monique. continuez bisous
marie jo
(la belle-soeur du projet monique) merci pour les vidéos qu’il faut que je transfère sur l’ordi car je n’y vois pas grand chose sur le tel. bisous
ruddy
(le photographe candillon) excellent c’est reparti le miky sound and visual prod... (à propos de "coeur des fillettes") bien violent. (pour "approche")
oo (style de paris) MERCI ! (après "les dernières couleurs")
guillaume chpaltine (le traducteur de tiziano scarpa et l'auteur des pièces de théâtre chez L) merci pour ces dérives musicales imagées... je ne savais pas que monique chantait. bravo. (pour "coeur des fillettes") les images que tu m’envoies sont superbes. la voix de monique est un peu caverneuse mais on finit par s’y habituer! je pense que tu devrais monter tout cela en un seul long métrage... quelle pêche vous avez tous les deux... je ne me souviens pas d’avoir vu marilyn monroe aussi belle. (pour "funny girl") plutôt que caverneuse je dirais que la voix de monique est rocailleuse. c’est plus juste...
marie-cécile maiffret
(aquarelliste et nu masculin) Tu ne seras jamais une chanteuse, mais une récitative…
maurizio nobile (l'antiquaire paris-bologne) wow beau travail
christophe brunel
(Toolbox recs) j’écoute chaque morceau comme un horoscope. et ça ne ment jamais. (puis après "catherine et le roi") et il a bien raison ^^
vivien delaunay: quelle productivité! c’est le futur qui vous emporte à coup sûr
Jean-François Besançon
(bibliothécaire à la bnf) Merci pour cette excellente série d'électrochocs saturniens! (après "le truqueur")
trajan nerva (vidéaste, katmandou) je viens de regarder tes vidéos. C est très bien....personnel, original, très post moderne. Bref tout est très bien écrit musique texte cinématographie, tu peux à mon sens le diffuser partout.
Yoyotte
(profanateurs de sépultures) Quand le démon dutroux tombe sur zazie les routes de l'europe fuient sous la pluie. Les mots niquent l'angélus.
Puis, à propos de la compilation: Chris P
(la gazette du petit grégory) C'est très beau. C'est un testament… à deux. Je vous embrasse très très fort.

Ces commentaires sont flatteurs peut-être, surtout en raison d'une certaine spontanéité, sur le vif. On peut se dire qu'un mouvement a paru dont certains n'ont pas voulu se trouver exclu. Cependant le même thème obsédant s'en dégage souvent, celui de la "créativité", thème qui, au fond, rejette un travail dans l'orbe de "l'inutile", de ce qui invariablement est magnifique sans doute, mais à quoi manque l'essentiel, de servir à quelque chose. Aussi beaucoup peuvent-ils admirer d'ailleurs vraiment, et retourner à des choses qui n'arrivent pas à la cheville de cet album, sans se sentir en contradiction aucune. Les choses impliquées dans les affaires n'ont jamais ordinairement le défaut d'être complètement nulles, alors que celles qui restent dans des limbes en attendant que le décès des "auteurs" les fasse rentrer dans la file d'attente d'accès à "la cour des grands" (en fait la fosse d'aisance du petit) sont, au moins provisoirement, indifférentes.
Ainsi les louanges peuvent pleuvoir à brassée sur "la créativité", pendant que, par ailleurs, la platitude salive de convoitise devant la vitrine des "vrais" retours. L'un et l'autre s'accordent à merveille.

Heureusement, ces commentaires sont fort variés, et leur diversité est loin d'être aussi simpliste que nos propres commentaires pourraient le laisser l'entendre. Il y a quelque chose qui flotte par là.


Mercredi 1 avril 2020 17h19

Le projet Monique chantant nb, lancé sur seul.paris, est publié maintenant chez Lassitude; les films, les disques. Le concept-album rend périlleux la distinction entre image et musique, et surtout entre musique et image. Nous jouons de l'un dans l'autre et de l'un vers l'autre, puisque le distingo doit se maintenir sans pouvoir se soutenir sans basculer dans l'autre et inversement. Cela joue, comme un instrument qui joue aussi bien du vent que des nuages. Pratiquement, le mp4 du concept-album intégral est aux films, mais aussi les clips séparés, également en mp4, tels qu'ils parurent, ou presque, l'été dernier; un par jour pendant dix-huit jours, fin juillet 2018, à l'intention de quelques rares. Quand aux mp3 dûment taggés, ils sont aux disques.
Mardi 31 mars 2020 18h17

Des films de 15 secondes… des clips publicitaires sans marque ni produit? Juste ce dont Canal plus rêvait en 1991 et… ne voulait surtout pas! HEM (L'homme est mauvais), ses pilotes, ses scripts, tout cela resta dans un placard. Minable plus. Demeure ces documents accablant pour leur époque… et les suivantes, n'en parlons même pas.
Tout cela, contrairement à "l'ôteur", n'ayant pas pris une ride ni perdu un poil du crâne...
Mardi 4 février 2020 17h06

La culture de ministère a fait son office ; on a peur d'entrer dans les musées, les théâtres ou les cinémas, où les "chefs d'oeuvre" grouillent presque autant que la foule aveugle.
Mardi 28 janvier 2020 15h03

France vient de franc. On ne sait pas ce qu'il en était de cette antique tribu des Francs, si ses membres étaient renommés pour leur franchise et leur sincérité, mais pour ce qui est d'aujourd'hui, on ne voit pas plus faux-culs sur la planète que les Français, pourtant soumis à rude compétition.

Il faudrait nous appeler les Faussais, les Falçais, plutôt. Notre pays, la Falce, ou la fauce.

Cette fosse est sceptique d'une part (la merde, la connerie et leur constante et inconsistante confusion, sans parler du douteux et vaseux doute) mais c'est aussi une fausse-trappe, un ressort secret qui se déclenche au moment où le décor à l'air tellement rassurant.

Cette farce, la farçaise, a conquis le monde.

Il faut croire que l'on n'aime que les fards, les apprêts, les ivresses, les vertiges, les "spiritueux" si mal nommés, puisqu'à l'issue de quelques mots d'esprit, une fois bien torché, le bestiau s'évanouit dans sa propre ânerie.

Mais la vie semble-t-il est belle, ce n'est qu'une question de "mise en beauté".

Après tout, selon la logique des renvers, l'extrême dissimulation, le pire mensonge, la tromperie la plus larmoyante de vraisemblance, l'hypocrisie la plus insincère de chenapan pendard et sournois, vendu, toute cela suppose la suprême franchise.

Les Néerlandais, dans la peinture par exemple, se sont acquis depuis des siècles la renommée d'être supérieurement habiles à produire des contrefaçons. Ce n'est pas ce genre de faussaire qu'est le Français qui excelle.

La France, si douée pour induire en erreur, est vraie. Parfums, parures, pinards, paroles, peintures, hymnes… Sa gloire, sa bonne fortune. Sans oublier son triomphe, la conquête de la lumière, piégée dans un cagibi à quatre murs, appelée cinéma, cet incroyable leurre visuel qu'elle a inventé, ce truc de passe-passe, qui passe pour le réel à tous les yeux ne remarquant jamais que ce n'est qu'une mauvaise pancarte!
Mais quand on est décidé à s'étourdir, tous les coups sont permis à ceux qui forgent les illusions très impérativement réclamées!

Tout cela fait-il à la France une montagne d'or? Non; elle lâche tout avant qu'on le lui demande. être fausse d'accord, mais encore faudrait-il avoir aussi le courage de l'assumer et conserver un sang-froid d'acier.

Par fanfaronnade, poltronnerie, suffisance, vanité surtout -et abus de ses propres sortilèges- désir de briller en somme, quoiqu'il en coûte, puérile ou sénile, elle se croit toujours en possession au centuple de ce qu'elle a dilapidé et, même si elle se réveille un peu déconfite, dépitée et dépouillée du meilleur, elle se reconstitue cahin-caha, Marie couche-toi là, à Potron-minet comme à bouche que veux-tu, même si c'est souvent à la petite semaine.

Cette horreur sans nom qui en a pourtant un, la France, a projeté tous ses maléfices aux quatre coins du globe, comme si une sphère d'ailleurs, pouvait en avoir. Mais rien ne semble devoir l'arrêter dans l'absurde et la présomption.

A elle, maintenant, c'est à ce tournant qu'on l'attend, d'initier, d'échafauder le dernier acte de ce spectacle éraillé, celui qui devra achever le cycle.
Samedi 25 janvier 2020 18h51

L'actualité, ici, consiste à s'évader de toute forme de relation de "faits" notoirement survenus, devenus universellement répétés comme les tables de multiplication, mais encore, qui plus est, rigoureusement indéniables.

Le journalisme banal, ordinaire, est devenu une science exacte dont l'irréfutabilité n'a pas même à se prouver, puisque tout le monde annone le même "réel".

Celui-ci est patent, de toute évidence, par les innombrables qui le "vivent"
.

Aussi nous mettons un soin tout particulier, au risque de passer pour "évaporés", risibles, etc. à faire régner le réel qui nous chante.

Gageons que, le temps passant, nous serons peut-être les derniers à faire encore apparaître une forme de "vrai" et que l'on ne pourra plus compter que sur nous, ne serait-ce que pour savoir le temps qu'il fait, connaître l'heure qu'il est, voire savoir comment soi-même on s'appelle.

C'est en gardant en vue cette menace, très "réelle", elle-aussi, que nous entreprenons sur le champ la mise en ruban (le grand retour du rouleau antique, on n'arrête pas le progrès) de notre ouvrage collectif
Le cas Murdock devenu indisponible en sa version papier, mais dont le pdf est accessible dès maintenant.
Jeudi 16 janvier 2020 15h36

Une fille coule fut le tout premier "Presses de Lassitude" de Violante Claire en volume. Depuis longtemps épuisé, voici le texte disponible en ruban.

Les autres titres des
Presses, qui n'éditera plus sur papier pour laisser peut-être à Seul Editions cette rare opportunité, ne sont plus disponibles, et vont, peu à peu, être offerts à une éventuelle lecture que nous proposons sans la solliciter.
Jeudi 16 janvier 2020 15h04

Dans le cadre de bien des tentatives pour faire connaître mon film Quatre, alors jeté de partout, raconte de Huis-Clos, j'ai profité d'un moment d'internet où le pier to pier donnait à fond dans le rare et le bizarre pour monter en ligne un rip du film accompagné par le commentaire du prétendu fan:

"Not my rip... (Tally Ho to the original ripper !!) found it on... ? Some time ago now. Have seen it again again and don't get bored with it. I specially love the musical score. I must admit I have tried to share my taste 4 Qu4tre with some of my friends but I was often disappointed... people turns green and distant... they look at me as if I was some kind of a creep... I even have lost some :( might not be the same in here !? Hopefully :)
So what is it ? Dont ask me... havent found the slightest infos on the director, film company or comedians. No dates so could be some mad project from the 80s. 2 characters become 4. Sitting on a couch for 1h15 and if you are familiar with liaisons dangereuses it looks like one more version of it, but on the weird side of the road. Merteuil and Valmont are swapping their roles, play two others, Valmont turns into the funniest and most hysterical twat in the history of queer and passes away. I really dont know why but it irrestibly evoques the end of Adolf Hitler and Eva Braun in the bunker for me.
Soundtrack could be described as industrial or techno opera? Non stop kick throughout the whole thing, strangely wrapping the dialogues (extremely sarcastic to fucking funny) the 2 comedians are amazing (Can anyone recall having seen them elsewhere!?)
Obviously a french movie, french spoken actually with hard encoded english subs..... if anyone has more infos about it please let me know, also if there is other movies from Choderlos de Huis-Clos Id be mostly interested.

Please do seed !"

Je suis fier d'avoir leurré un très, très proche collaborateur - et ami - qui a vraiment cru en l'existence de ce fan, et m'en a évidemment témoigné une admiration que rien d'autre n'aurait pu lui inspirer, achève Choderlos.
Jeudi 16 janvier 2020 14h23

Cependant Cléopâtre faisait provision de toutes sortes de poisons mortels, dont elle testait le caractère indolore en les faisant prendre à des prisonniers condamnés à mort. Mais quand elle vit que ceux dont l'effet était prompt faisaient mourir dans des douleurs atroces et que les poisons plus doux n'agissaient que lentement, elle essaya les serpents et en fit appliquer en sa présence de diverses espèces, sur diverses personnes. Elle faisait cela chaque jour et s'aperçut que la morsure de l'aspic était pratiquement la seule de toutes à ne causer ni convulsions ni gémissements: jetant seulement dans une léthargie comparable au sommeil, accompagnée d'une légère moiteur au visage et d'un affaiblissement des sensations, elle paralysait ainsi doucement les gens, qui se fâchaient qu'on tentât de les réveiller et de les rappeler à la vie, comme ceux qui dorment profondément.
Plutarque, Vie d'antoine
Mercredi 1er janvier 2020 19h06

Comment reconnaître, sous le terrifiant postiche destiné à le faire ressembler à un Benjamin Franklin de cauchemar, Orson Welles lui-même, dans
Si Versaillles m'était conté de l'éprouvant Sacha Guitry?

Les quelques lourdingues réflexions ci-dessous, flagornant l'opinion publique française de 1954 à propos des relations entre la France et l'
Amérique, ont-elles encore quelque signification aujourd'hui?

Moins sans doute que le talent de pitre de Welles et sa si touchante délicatesse.
Mercredi 1er janvier 2020 18h48

Comment peut-on protéger "une espèce en voie de disparition"? Les éléphants sont encore préservés pour quelques zoos et cirques ou étiquettes de café, et l'on s'en prend même à ceux dont c'étaient la subsistance traditionnelle, lesquels n'en ont accéléré le massacre que pour fournir l'ivoire à ceux qui l'exigeaient - dont on peut supputer qu'il s'agit des mêmes nauséeux hypocrites bêlant maintenant la protection de ce vague cousinage des animaux dit préhistoriques (lesquels des deux le sont davantage, de ces susdits menteurs ou de ces animaux?).

Au fond ce sont les imbéciles mères de famille avec leur gentilles peluches et leurs inoffensifs livres d'images pour les tous petits, qui font crever tout ce qui résiste à la transformation de tout en documentaire télévisé. Sans doute ont-elles leur effrayante utilité.

Peut-on imaginer qu'il n'y a pas si longtemps, les "bêtes sauvages" étaient un danger dont il fallait se prémunir au péril de sa vie, et non point les merveilleuses figures d'un fantasme édénique ; que ces mêmes mères de famille engagées aujourd'hui dans une glorieuse lutte, de croquettes panées, pour les sauver, en exigeaient autrefois la destruction totale?

Que l'on jette aux crocodiles tous ces adeptes de la "nature" et que celle-ci les dévore jusqu'au dernier. Parole d'éléphant à la longue mémoire
.
Mardi 31 décembre 2019 19h04

A force d'avoir craint tant de pertes et de faillites, ce monde ne sait plus comment cesser de faire remonter encore et encore l'argent.

Plus on en verse partout, et plus il en revient; sans que cela prenne jamais le caractère de suffire.

La misère n'a jamais été plus rentable, c'est à dire plus misérable.

Et il n'y a pas de vacances pour la misère.

Quant aux assurances, après avoir clamé que leur existence les soutenait, elles ont coupé bras et jambes à toute espèce d'audace et d'entreprises aventureuses,
trop risquées.
Mardi 31 décembre 2019 18h35

Par la présente", rédige Caligula Rtistick (artiste officiel du Camp), "j'intitule tous les véhicules ordinairement dénommés "voitures", automobiles", "caisses", "bagnoles", etc: POLTRONNERIE. Et ainsi tous ces engins s'appelleront désormais au gré des titres numérotés "Poltronnerie 1", "Poltronnerie 2", 3, etc. et ceci de toutes les époques, les marques, les versions fantastiques ou pour enfants."

A l'appui de la création de sa série majeure, qui enrichit la planète d'une incomparable (mais non point innombrable) quantité d'oeuvres d'art (ne mentionnons en passant que l'extraordinaire circonstance voyant les salons automobiles se muer en salons artistiques sans que les designers automobiles puissent s'en prévaloir, seulement en être navrés -), voici ce qu'explique le peintre: "Qu'est-ce qui est à l'origine de l'invention de la voiture? La peur, la lâcheté, la terreur. Elle s'entoure de tous les signes de la puissance et de l'agression, comme les pleutres ou les chiens derrière des grilles délirant de démonstrations de violence et se dégonflant au premier moment où la barrière tombe. Chromes rutilants, peintures toujours plus noires et miroitantes, marques terribles, vitres fumées, enjoliveurs et pare-chocs évoquant les combattants antiques, ces engins qui peuvent atteindre de folles vitesses sont forcés de stopper devant un pauvre avorton traversant une rue. Courtoisie? Non. Peur du gendarme. Qui n'a senti le mufle de cette bête mécanique tenue en laisse piaffant dans l'attente du moment où lancer le bolide absurde qu'elle est? Nul piéton ne peut échapper à cette impression de menace que laisse peser sur lui l'automobile. Sans oublier la pénible obsession sécuritaire que la voiture installe. Ceinture, airbag, non pas inspirés par la protection des occupants de l'étrange habitacle (prévu pour quatre et plus, mais surtout abritant seulement le conducteur), mais par le souci d'épargner des frais à des maisons d'assurances (comme la prohibition de la cigarette n'est point attribuable à une louable amélioration de l'hygiène communautaire, mais à la volonté de faire disparaître une des toutes premières origines des incendies ruinant… les assurances), environnement résolument hostile au "monde extérieur" reproduisant le rassurant confort du salon bourgeois (cabine dont le Nautilus fut l'un des précurseurs), phares perçant la nuit de leurs faisceaux évoquant de terribles yeux, coût faramineux des modèles les plus luxueux destinés à en imposer sans autre effort que de payer, la bagnole est synonyme de la plus abjecte poltronnerie et possède son langage à elle: le conflit automobile. L'autre conducteur a toujours le tort d'être un vieux, un nègre, une femme - il a essentiellement celui d'être devant soi et d'empêcher que l'on avance, puisque la circulation automobile s'accomplit bêtement sur un ruban dans lequel on est vite piégé. C'est la médiation du fameux "constat à l'amiable" (tu parles) qui viendra une fois de plus faire figurer l'assurance comme suprême juge de paix réglant les questions entre minables sortis de leur cocon, de leur huître à roulettes. C'est l'univers de la peur et de la stupidité qui s'illustre là par la voiture, et l'on remarquera que ce n'est que par dérision que je me m'instaure auteur de toutes ces "Poltronneries"; car ce n'est que la terreur et l'angoisse, la hantise d'exister qui inventèrent une motorisation aussi morbide et ridicule."

Cette étonnante lumière apportée par la parodie Rtistickienne en rapporte, sur la vérité de la création, plus long que quoi que ce soit d'autre. Au fond Rtistick déclare une notion d'auteur assurément différente, à méditer, puisqu'elle n'est pas du tout originale, tout en l'étant tout à fait.

Rtistick propose par ailleurs une sorte de rédemption par une mégalobrotherisation du piteux mécanisme, laquelle ne sera, comme on peut s'en douter, pas de sitôt prise en considération, car on a bien compris que tout doit doit rester archimoche.
Mardi 31 décembre 2019 18h23

L'idée d'
auteur est une approximation qui a été condamnée à devoir s'assujettir comme une règle absolue à une structure légale, afin de nourrir des prédateurs de l'esprit humain dénommés "créateurs", "artistes", et autres jean-foutres et escrocs du sublime et du nouveau...

Seul y va, cette semaine, de sa petite diatribe contre cet envoûtement (parmi tant d'autres) qui nous condamne,
nous, au malheur et à l'infortune sous le voile ténébreux du bonheur et du succès, toujours brigués, jamais tenus… seulement aperçus, parfois, comme un mirage dans le désert, chez "les autres".
lundi 31 décembre 2018 18h28

Le site historique de Gigabrother.com reconstitué sur des fragments authentiques? C'est l'entreprise hasardeuse que nous testons.
Il y a des trucs qui marchent.
lundi 22 juin 2018 13h15

La mise en ligne gratuite de tous les objets présentés sur ce site entraîne une période chaotique. Le chantier est orienté sur le festival michel-paul comte cinéaste, mais touche aussi les disques de Lassitude et bientot l'ensemble des livres eux-mêmes.
Nous faisons largement usage du plug-in adobe flash player tant décrié et même prohibé sur de nombreuses plateformes, parce qu'il permet encore de visionner et d'écouter nombre de fichiers sur un ordinateur (mais pas sur un téléphone, ni sur une tablette).
Nous offrons la plupart du temps les objets au téléchargement au format flv (visible sur vlc par exemple) et leur acquisition permet ensuite de les consulter à loisir. Il vaut mieux posséder les fichiers qu'espérer étourdiment les retrouver sur des disques qui ne sont pas les siens.
Enfin, les objets "à caractère pornographique", comme on disait, ne sont pas présentés dans une section particulière, les genres ayant à notre sens cessé d'exister. Et nous ne voyons pas où se situerait l'attentat à la pudeur, tous ces objets n'étant accessibles que par le biais d'une codification leur confèrant un caractère privé, auquel l'accès est, de la part de l'utilisateur, une décision qui lui revient.
lundi 5 mars 2018 07h05

Tous les pamphlets.
lundi 5 mars 2018 07h04

Enfin, passé le roc et le sol qu'est soc, c'est le moment de la détente au coin du feu avec la lecture de notre nouvelle revue rectangles, et celui des loisirs avec les amusants découpages du quéâtre de l'image-à-main.
lundi 5 mars 2018 02h13

Lassitude est fier d'offrir un portfolio photographique exécuté par photo le fur, présentant l'intégralité des oeuvres de msc conservées hors des collections privées.
dimanche 4 mars 2018 20h58

L'art aura été une escroquerie héroïque, lancée d'une main d'un maître qui n'a pas fini de peser sur nous, celle de charles baudelaire. C'est le thème du numéro quatre des pinceaux de l'art éteint. La « gratuité » intégrale (ni rétribution, ni rétrocession d'aucune sorte) de l'invention et de la découverte — toujours effective au fond, puisque plus l'invention est impliquée dans un champ économique, plus on peut être assuré qu'elle est en quelque façon collective ou issue d'une source occultée ou rejetée — cet acte est non lucratif par essence. La masse épaisse de prédateurs, faussaires, opportunistes (que nous n'avons que trop poursuivi de nos foudres sans portée) se croyant au coeur de la « valeur esthétique » n'a pas besoin de nous pour nager dans l'abscons. Nous les laissons finalement à leurs affaires si différentes des nôtres.
dimanche 4 mars 2018 20h57

Pendant ce temps-là un monde naît qui nous plaît. Nous le souhaitons de tout coeur plaisant pour tous, même si cet organe n'est au fond pas très concevable et la formule banale à crever. En fait nous ne le souhaitons pas merveilleux à tout ce monde qui n’est personne, mais seulement aux personnes qui ne sont pas tout le monde. Chacun me direz-vous, en est persuadé. Par la voix marchande essentiellement, qui l'en convainc aisément, sur un terrain gagné d'avance. Mais le croire ou s'en laisser accroire à cet égard ne va plus suffire.
dimanche 4 mars 2018 20h56

Depuis la chambre des gosses, ce sont les jouets qui ont grandi... tout doit être instrument, ustensile, outil, arme, objet du calcul et d'une obligation pacifique (donc martiale) de résultat. Techniciens de la propagande c'est-à-dire, en 2018, de la « vie », nous proposons une nouvelle gamme de trucs, de machins et de bidules (ces choses si importantes derrière leur trop évidente futilité) que la lassitude peut finalement venir glaner sur la plage où elle échoue quand tout est épuisé dans la redite indifférente, insignifiante. Quand tous les vieux gags, même repeints encore et encore, rendent l'âme qu'ils avaient empruntée, nous sommes là pour la recueillir et pourvoir aux besoins les plus cruciaux: répondre aux moteurs de recherche en les harponnant à l'hameçon des néologismes que nous façonnons à leur intention expresse, par exemple ; nous usinons aussi sur nos chaînes de production des logoglyphes — arrangements verbaux, visuels, sonores — interpellant des cerveaux harassés qui soudain se délassent et ont « des idées ».
lundi 23 octobre 2017 22h22

Les bande-annonces des disques et des films refonctionnent. Les tapotes annoncées dans Le quéâtre des marques sont opérationnelles sur gigabrother.com
dimanche 25 juin 2017 04h34

Tous les pamphlets.
dimanche 25 juin 2017 04h35

Entrée interdite au public... Le public, ce vieux tyran, est foutu. Rien n’aurait pu l’abattre — que sa propre déliquescence. Elle se consomme vite, le voyant du réservoir clignote et nulle station d’essence à l’horizon de son autodestruction. Reste toi, moi, nous peut-être, à imaginer. Mais peut-être ne sommes-nous plus en état de concevoir quelque chose hors de son échafaud-âge... ? Soit une chose n’est rien si elle est inconnue, tout si elle est célèbre... publique. Nous retournons la proposition ! Procédé sans doute, mais en cas d’urgence, il faut bien briser la glace pour se saisir du brise-glace... Lassitude publie une grande étude sur la fin des plèbes. Prendrions-nous nos désirs pour des réalités ? Certainement, et c’est ce qui condamne le public, plus du tout désirable, donc plus réel.
dimanche 25 juin 2017 04h36

Au premier rang notre revue Justice (il n’en est d’autre que la nôtre) clôture leur compte aux plèbes, riches ou pauvres et de toutes les couleurs, qui s’éclipsent en une curieuse ellipse de l’apocalypse dans Justice 8. On ne va pas les regretter.
dimanche 25 juin 2017 04h37

Puis leurs complices de toujours, le christiano-judaïsme, dans Justice 9 ; nous n’avons pas peur de la besogne. Mais pourquoi est-ce toujours à nous qu’elle incombe ? Devinez !
dimanche 25 juin 2017 04h38

Enfin le nazismisme (vous avez bien lu) dans Justice 7. Nous sommes le camion-poubelle des ordures inrecyclables. Nous acceptons les dons, même en nature, pour changer des déchets de toutes sortes. Merci.
dimanche 25 juin 2017 04h39

Culotte glacière. Que reste-t-il de la vie sexuelle ? Est-ce qu’il y a encore quelque chose qui gigote dans la culotte, ou sous la calotte ? Jojo est là pour rallumer le gaz sous la marmite. Joybringer et son livre qui vient de paraître Le goût de foutre ont-ils été rejoindre le célèbre enfer de la BnF ? Ne s'agit-il que d'un nase zizisme de plus ? Vraiment, il devient difficile de clarifier ce type de critère, en une époque où n’importe quel enfant peut accéder sans sourciller à tout genre de document par la télétransmission — sans que l’essentiel de sa « pudeur » et de son « innocence » en soit atteint ou exprimable, ce dont personne n’a cure de toute façon, et sûrement à juste titre, car l’intérêt est pauvre dans l’orbe de bien désuètes préoccupations.
dimanche 25 juin 2017 04h40

La non moins célèbre que lui publication orientée sur la représentation réelle sous toutes ses formes, le quéâtre, fait de l’étalon étasunien, dans son numéro 44, un sujet, de toute évidence, de grande prédilection —, et cela bien au-delà de la thématique sexuelle par ailleurs enfantine et charmante, paradoxalement. Nous nageons en pleine pédagogie expérimentale. C’est l’été. Mais pourquoi Quéâtre « du» Joybringer ? Celui-ci est-il donc un objet, une sorte d’instrument ? Vraisemblablement, en nos temps de prosopopée déchaînée, un objet qui s’exprime, qui écrit des romans.
dimanche 25 juin 2017 04h41

Concon™ sauve la langue française. Stanislas Vegas fait le point sur cette fulguration déconconnante, sur laquelle rien n’avait su paraître depuis la disparition de gigabrother.concom. En effraie c’est sur l’unique anneau de sites des années 90 que Concon T’aiMe fit son apparition. Le Quéâtre de Concon™ ouvre à Vegas l’occasion de se prononcer contre le systématisme Concon — à sa manière, c’est-à-dire en affirmant très haut la déconconnance suprême du système et sa validalidatité universelle. Long vît à Concon T’aiMe. (notice by Vegas)
dimanche 25 juin 2017 04h42

Signes, noms, sigles, logos, pictos... le simplificationnisme, héritier du positivisme, du fonctionnalisme — bref de ce matérialisme qui aujourd’hui se suicide au nom de ses propres principes, faisant injure au déploiement grandiose du système lui-même dont il n’est plus que la caricature de la caricature, sert de thème d’étude au Quéâtre des marques, en un monde qui a perdu ses repères à force de les avoir trop multipliés. N’ayez crainte, nous veillons, et fournissons réponse à tout, même sur les tâches les plus rebelles, et cela dès 27 degrés. Giga larve plus blanche. En cadeau ce moisi — pardon, ce mois-ci, un Giga en marbre noir à monter toi-même et le grand poster de la carte d’un autre monde. Prends garde de respecter les instructions de montage sinon gare à toi.
dimanche 25 juin 2017 04h43

TxT 16 énonce la venue de TxTBnF, revue collaborative (imaginaire ? Unilatérale ? Aucun de ces termes ne semble convenir) intéressée par l’actualité de l’acquisition, de la mise en ligne, de la découverte et de l’invention à la Bibliothèque nationale de France. Un numéro 0, sorte de prototype, s’affiche en superposition de la dernière page. Sommes-nous encore dans TxT ou déjà dans TxTBnF ? Cela importe finalement très peu, n’est qu’un jeu. Loin des utopies, loin de tout, quelque chose TRAVAILLE. Nous sommes la percée dans la possibilité d’un monde... Balbutiants, tâtonnants, hésitants tout autant que téméraires, sans doute le sommes-nous, que grotextes. La langue française émerge peu à peu à son propre savoir: usinée de longue date aux fins d’un conflit ultime pour la domination mondiale, ses ressources bibliocratiques renferment le ferment, l’explosif dont nous sommes l’incongru détonateur. Que la langue la plus verte l’emporte !
dimanche 25 juin 2017 04h44

D’un peintre factice, Picasso, et des principes de la pompe qui gonfle pour ce qui ronfle, en passant par le commandeur de la langue Hugo, Les pinceaux de l’art éteint, pataugeant dans les brisées de ces statues foudroyées et abattues, brosse une trajectoire elliptique jusqu’à l’auteur Violante Claire, autrement égide de la pensée et de la création par la voie du langage. Claire aurait bien aimé faire un aimable succès de librairie auprès des très rares, clientèle raffinée, délicate, qui y aurait puisé l’occasion de se divertir l’esprit et de rêver quelque instant, avant d’oublier tout cela pour retourner à ses affaires, avec, conçu peut-être pour grandir, juste un petit doute au coeur. Mais les destinées obscures n’en voulurent point ainsi. Ce qu’elle écrivait venait trop tard ou trop tôt, prenait trop de place ou pas assez, mettait au pied d’un mur ; elle avait autre chose à servir, sans pouvoir choisir. La langue française l’avait mystérieusement élue, elle. Violante avait été secrètement revêtue de l’armure du chevalier, qui força les chairs de sa frêle carrure jusqu’à l’os. Un étendard damasquiné déroulait ses volutes au gré d’un vent précis et calme comme on en voit sur les gravures anciennes, haut par dessus son heaume effilé comme un rasoir. Sa modestie s’en trouva un peu froissée. Elle avait méprisé ce genre de visées ambitieux et stérile, si vain. Mais voilà, c’est pour cela, justement cela, qu’elle avait été désignée.
dimanche 25 juin 2017 04h45

Arborant la cote de la boîte Lassitude aux Recueils de la BnF, abri ou geôle ou autre chose, 4-WZ-17402 ouvre un dossier sur le destin posthume au travers de la BnF. Faudra-t-il bientôt acheter sa postérité — et n’est-ce pas déjà le cas, une circonstance qui finalement prend fin au moment où on en viendra à l’envisager ? Pas d’impatience, cela sera le thème du deuxième numéro, s’il y a lieu, s’il a lieu.
dimanche 25 juin 2017 04h46

Revue d’expression popoëtique, Show devant 3 présente le poëme d’un jeune poëte anonyme, prenant la forme troublante de n’être composé que d’un seul mot.
dimanche 25 juin 2017 04h47

Lassitude-Actualités se fait le relais général, le portail de l’actualité chez Lassitude.fr. LassAct 8 se focalise sur la mise à l’indisposition du public de nos dernières publications. Nous n’en tenons pas moins pour acquis la nécessité de se conformer, en toute contradiction vigoureusement établie de longue date, à la mise à disposition du public, pour viser l’absence du public en chacun.
vendredi 2 décembre 2016 11h33

Toute l'équipe rédactionnelle de Lassitude éditions a eu le coup de foudre pour Le goût de foutre, l’évangile démentiel de Joybringer, la pornstar défunte qui fait trembler la pudibonde Amérique, enfin disponible en français. Argent, sexe, drogue, sexe, cruauté, sexe, super hot jusqu’au brûlant, impertinent, irrévérent, trop marrant, tirant à boulets rouges sur toute congrégation et prônant une libre libido à fond les braguettes, ce manifeste du triomphe viril joyeusement hissé à la hampe de son énorme pine est aussi le guide pratique que tout escort pro se doit d’avoir au chevet de sa couche lucrative... mais aussi son client ! Encore plus indispensable à toi, qu’à tous. Tu vas retrouver le goût de foutre.
Disponible sur le site (mais seulement par virement bancaire) ou à la dernière librairie parisienne vivante, Les mots à la bouche, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie. Achète-le par téléphone à Sébastien ou Nicolas de notre part, 01.42.78.88.30 pour 29,90€ seulement! !
lundi 17 octobre 2016 10h49

Il n'y a pas d'atteinte plus grave à la loi que faillir à l'obligation de dépôt légal. Pourquoi? Parce qu'elle signifie que l'on n'estime pas ses propres parutions comme devant répondre de leur parole devant le tribunal de la postérité. Respecter la loi, ce n'est pas se soumettre à une règle imposée par une autorité, comme fait l'esclave ou le chien; pour un homme, respecter la loi est se respecter soi-même. Il n'y a pas d'atteinte plus grave à soi que se dérober à l'obligation de dépôt légal.

Intéressé par notre programme "La loi c'est soi"? Demandez le prospectus.
lundi 17 octobre 2016 07h08

Tous les pamphlets.
dimanche 12 juin 2016 00h41

Avant qu'elle tombe, tout est normal... La Herse est une nouvelle publication qui s'octroie la présence bienfaisante d'une de nos plus grandes déesses du béton armé qu'est notre quotidien : Miss Mars. En cadeau, un poster gratuit dédicacé en double page centrale. Vénère.
dimanche 12 juin 2016 00h39

Jadis vague intuition, pâle concept, le quéâtre prend corps. Il est la représentation sans médiation, dans laquelle le spectacle est un « théâtre dans le théâtre ». Vivre ne se fait plus par procuration. Le Quéâtre hors-série nous pousse hors les murs du vécu qui a vécu. On va les compter les audacieux, ceux qui ont des idées, on va les voir au pied du mur, à quoi il ressemble dans la lumière de l'aurore, tout nu.
dimanche 12 juin 2016 00h29

La viande à l'honneur cette semaine chez Lassitude avec deux publications, à bon porc et Foire à la viande, cette dernière avec un éditeur partenaire à qui nous rendons hommage, Carrefour. Vous salivez d'avance.
dimanche 12 juin 2016 00h21

La vie sociale est une névrose... Le Geournal 9 expose les excès sans nombre d'un mal français, l'inexistentialisme.
dimanche 12 juin 2016 00h12

L'industrie est une horreur, un opprobre à qui la subit ou fait semblant de lutter contre elle. Une fête, un enchantement, pour certains autres, qui l'accompagnent en toute sérénité, en harmonie avec leur nature industrielle. Un pays des merveilles dans le regard de Photo Beauté à qui nous ouvrons un espace porte-folie-haut.
dimanche 12 juin 2016 00h11

Une violence encore plus merveilleuse supprime la possibilité des barricades.... Justice 6 sort ses incantations superbes et surpuissantes. Une tornade.
dimanche 12 juin 2016 00h05

Dans la nasse industrielle, Il y a ceux qui périssent et ceux qui se sauvent . Allons, on se le tient pour dit, on en reste aux prescriptions ou on s'aventure au-delà. Marquer le pas. La technologie se remoralise dans Le quéâtre de l'industrie numéro 3.
samedi 11 juin 2016 23h52

La nudité n'exista pas tant que dura l'Antiquité ; sous la chrétienté il fallut la revendiquer et la défendre. Sommes-nous des adamistes ? Quelle est la portée industrielle du « plus simple appareil » ? Ce sont nos coeurs que nous voulons montrer à nu, et le tien que nous voulons voir s'offrant ainsi. Rendez-vous au Musée de Cluny devant l'Adam de Notre-Dame, à poil, prosternés sous la feuille du figuier, Lassitude-Actualités 7 entre les fesses.
samedi 11 juin 2016 23h51

Le design se revoit sur toute la ligne. Paraissant coup sur coup à la même seconde où surgit l'article sur l'ah-ah maison dans l'ennui universel, Mobwheelyeah International lance son cri : « tout ce qui avance a des pattes, des nageoires, des chenilles... » Découvre pourquoi les meubles se déplacent pour te transporter vers l'ailleurs. Le domestique s'ensauvage. Et il n'y a pas de coïncidence : l’objet fait tout l'objet du quéâtre de Philolux.
vendredi 10 juin 2016 20h19

Sur le même thème Le Geournal 10 relate le calvaire d'un médiaphobe. Tout ça sent le groupe de presse solidaire à plein nez. Mais s'informer demeure une nécessité.
vendredi 10 juin 2016 16h07

Une autre image de sauvegarde offerte dans le Gigazine 5, à découper et à monter toi-même. Cette publication informe légalement sur les dangers qui guettent l'oeil imprudent et les moyens de protection à ta disposition. Image contre image.
mercredi 8 juin 2016 17h34

Quel effet cela fait-il de mourir? A quoi ressemble le cadavre de qui vient de mourir à l'instant devant vous? Deux thèmes ouverts à la méditation de mpc et Violante Claire pour la troisième édition de Mort, le quotidien de la vie.
mercredi 8 juin 2016 17h32

Le plus ancien programme systématique de l'idéalisme allemand. Relis-le tous les matins dans le hors-série de TxT et profite de l'image de gigasauvegarde Schelling.
mercredi 8 juin 2016 13h21

TxT 15, Alice Liddell vrai auteur du pays des merveilles. Comment la femme a raté son émancipation, et pourquoi l'espèce humaine y parviendra. Et puis qu'est-ce que c'est donc, la philosophie française ? Cela existe-t-il ?
mercredi 8 juin 2016 13h01

Deux, pages. Ou encore le livre à deux pages en deux mots : à, toi. TxT 14 n'en démord pas. 16 nouveaux bristols avec une charnière bien lubrifiée vers le futur immédiat. Le livre à deux pages.
lundi 6 juin 2016 17h16

Gérard... poète exquis, conteur ineffable, mort de trop savoir. Apprendre est dangereux. C'est lui qui nous a mis sur la piste de l'inauguration de l'industrie que fut l'imprimerie. TxT 13 offre ses 8 pages à ce thème ; aussi à un très jeune auteur sans avenir : Flaubert. également à la philosophie française qui n'existe, au sens strict, que depuis la traduction de l'allemand. Victor Cousin et Charles Bénard nous en ont dit long sur le moment où tout a basculé dans la socio-méprise et la fausse route de la pensée à la défrançaise.
samedi 4 juin 2016 4h11

Pourquoi Goethe ? L’éternité n'en a plus pour longtemps. Recueillir tant qu'il est temps, c'est la voie qu'emprunte TxT 12.
samedi 4 juin 2016 4h10

Nous entrons dans l'actualité à l'échelle géologique. Nous pétrifions. Fusionnons. Quand des blocs basculent et que des voies s'obstruent, un équilibre secret en ouvre toujours de nouvelles ; c'est vers celles-ci que nous nous orientons. Lassitude poursuit son événementiel, ses chroniques achrones, son actualité immémoriale, son hors-temps simultané ou successif. TxT nourrit son projet « littérautre » de la littérature trouvée, celle d’avant 1900 tout spécialement, gratuitement téléchargeable sur Gallica.fr. Suivez les liens vers les téléchargements directs et gratuits des fac-similés numériques. Littérature et actualité ne s’accordent pas sur le modèle ordinaire des « faits » tel que la quotidienneté peut y prétendre. Tel texte d’il y a mille ans sera plus présent que le dernier pavé de papier à recycler, ou le prochain fichier qui va s’effacer dans 45 secondes. La présence ne concerne que l’irruption de ce qui vient dans l’ouvert et fait, en effet, actualité, mais n’a rien à voir avec le poussin né du matin, sauf à s’adresser à lui ! L’actualité, c’est dans ton regard qu’elle vient et pas autrement, par l’instant où les choses prennent consistance pour toi. Que tu puisses rejoindre telle expo ou manifestation dont une « actualité » te tient « informé », ça, ce n’est que de la programmatique. Nous programmons plus vigoureusement que quiconque aujourd'hui. Raison pour laquelle, si nous ne lisons pas les journaux, ce sont eux qui nous lisent. Lassitude suggère donc la disparition intégrale, pour certains, du programme-tronc-commun, du programme banal. C’est d’ailleurs ce qui se produit, aussi déconcertant cela soit-il. Paradoxalement, nous condamnons le principe même du journalisme en en faisant usage. Il n’y a qu’en France que c’est possible, profitons-en.
jeudi 2 juin 2016 21h54

L'ennui universel. Vous y êtes abonnés. Nous aussi. Comment réagir sans trop d'amertume à cette domination cosmique de la grande mocherie bavante et triomphante, le sacre permanent de l'épicerie emportant dans ses bras vers les cieux, ravie, pâmée, la pharmacie ? En y souscrivant (puisque la marchandise, c'est tout ce qui nous reste). à notre manière. Alors nous avons créé un magazine qui s'appelle comme ça, l'ennui. Pour, nous aussi, être dans la note. Nous sommes ennuyeux, barbants, chiants comme la pluie. Soit on s'emmerde, soit on se fait emmerder ; c'est ça l'ennui. D'ailleurs pour moins s'emmerder, il n'y a pas trente-six mille solutions, il faut emmerder les autres. Emmerdons-nous un bon coup que l'on voie ce que ça donne, plutôt que de courir à la foire pour tenter de se désennuyer vainement, ou toujours trop provisoirement, avec des lendemains encore plus tannants. ça donne 24 pages en couleur, un vrai magazine à feuilleter en 15 secondes pendant que la couleur prend, ou sur lequel bloquer pour toujours.
lundi 23 novembre 2015 22h40

Gigazine le gigamag numéro 4 se présente comme un petit traité d’esthétique en 20 pages, s’appuyant sur deux peintres d’aujourd’hui, Joachim Lapôtre et Caligula Rtistyx. L’émergence du gigaréalisme et du gigabeau devient claire comme de l’eau de roche dans sa bouteille en plastique. C’est notre premier pamphlet à fond perdu, prenez garde au plan de montage si vous l’imprimez vous-mêmes, donc au format A3+.
lundi 23 novembre 2015 22h16

TXT 10 : à l’occasion de la sortie de deux nouveaux titres au Livre à deux pages, Dimanche 3 février par Violante Claire, et Gallimatia par Philippe de La Guêpière, le périodique sous-titré « en français dans le txt » fait le point, dans le cadre d’un dossier définitif, sur le bouleversement majeur éditorial français qu’aura représenté l’apparition du Livre à deux pages sa mutation essentielle, au contraire du texte électrifié. Un livre ne peut pas être une machine. Il ne peut pas être en panne ou requérir une alimentation, encore moins tomber en désuétude et être remplacé par un nouveau modèle. Tout ce que l’électrotexte démontre, c’est la complète inanité du progrès technique en matière de sagesse - et bien sûr, l’incapacité définitive qui surgit, sinon à le dire, du moins à l’entendre, et que l’exclamation perpétuelle en faveur des bienfaits de la modernité ne fait qu’envenimer sans cesse. Ces progrès se soldent essentiellement par de l’obligatoire et des moyens de coercition discrets (susceptibilité oblige) qui sont exigés par les esclaves désirant toujours de nouveaux liens plus sophistiqués et plus dorés. Ainsi se parent-ils de leur servitude avec fierté. Mais ce qui va devenir toujours plus évident, c’est la grande nullité derrière beaucoup de présomption. Il s’agirait de mettre la barre un peu plus haut : cela consiste au moins à ne pas désigner ceux qui en tentent l’effort comme ceux qui la placent plus bas. Les camps se marquent entre ceux qui assimilent et ceux à qui on inculque et qui digèrent.
mercredi 18 novembre 2015 23h50

élite et rateurs, les élytres lettrés en prennent pour leur chitine rachitique dans TXT 11. La littérature, formule rituelle sacrée de la Tue-le-ture aussi française que la mayonnaise, ne monte plus. Un grand ménage se prépare, qui fera du bien à toutes ces étagères vicieuses où les textes magnifiques et si utiles servent de faire-valoir aux vieilles roueries d’une édition talenticide. Un autre écrire et surtout lire se profilent. TXT 11 est un bombardier justement très profilé.
mardi 3 novembre 2015 7h34

La terreur est le fond de commerce du journalisme. C’est le journalisme en tant que tel. Le Geournal 8 aussi sait faire peur et a les moyens d’amoindrir ce qui ne sait pas se prémunir contre les hurlements du porte-voix qui crie « couché ! Debout ! » Mais surtout : « Silence dans les rangs ! » Pourtant celui qui vous terrorise, ne le cherchez pas ailleurs que dans vos pantoufles.
vendredi 30 octobre 2015 1h51

Le CRS, est-ce... ? Justice 5 revient sur la fausse révolution de 1968, ce vrai changement d’équipe attachée aux bénéfices du même Hollandais volant. Le dictateur planétaire ? Un fantasme qu’il faut concrétiser d’urgence pour lui supprimer son rôle d’épouvantail plus dommageable que tout. Commençons par ériger un culte aux nuages.
jeudi 15 octobre 2015 10h09

Si le temps vous manque pour consulter les revues ci-dessus-dessous dans le détail, faites-vous une raison de toujours manquer de temps pour tout. Vous pouvez toutefois vous contenter de Lassitude-Actualités 5 et Lassitude-Actualités 6 qui dégagent l’ambiance générale de nos dernières publications.
dimanche 6 septembre 2015 15h59

Tous les pamphlets.
dimanche 6 septembre 2015 15h58

L'épidémie d'encyclopédisme, dans la droite ligne de l'anthropomorphinomanie, fait rage. Nous conspuons plus que jamais la protection du droit personnel, si contraire à celui de l'être, dont ce dernier ne peut confier la protection à personne. Les créateurs en titre sont des usurpateurs. Les conditions de la possibilité de l'expérience 3 les dégage et les envoie dinguer dans le rétroviseur.
dimanche 6 septembre 2015 15h58

Ces questions font le sujet de nos plus récentes investigations. Notre enquête suit son cours comme les méandres d'un fleuve vont droit à l'océan, à leur manière. Pour la rentrée, l'autosatisfaction et la suffisance, la redondance sont à leur comble. En regard d'une telle pauvreté éhontée, persuadée qu'elle est au top du top, alors qu'elle est au top du lamentable, nous passons à la vitesse supérieure et explosons d'assurance et d'avis péremptoires, faisant nos plus grands efforts d'arrogance et de bouffissure, jusqu'à la limite de la fissure et de l'inévitable ploum! Notre richesse pulvérise toutes ces préoccupations microscopiques, les poudroie en myriades de galaxies. Les auteurs, les textes, les oeuvres, on ne sait plus quoi dire tant ces expressions sont galvaudées, irrespectueuses et fausses à force de précautionnisme; qu'en est-il? TXT 9 expose la désalaudification de ceux que leur mauvaise réputation exalte et attire mais inquiète. Ni auteurs, ni oeuvres, mais destinées, la nôtre, entre autres. Ramassez les morceaux.
dimanche 6 septembre 2015 15h57

les nouvelles voies en matière de recherche bibliothécaire écartent naturellement l'accès au livre inconnu. Pourtant toutes les forces des ténèbres s'allient pour abattre l'esprit en vain, celui-ci triomphe de tout sans effort, sans faire de vague ni d'effet dans TXT 8. La disponibilité des livres imprimés et leur caractère d'instruction est le grand motif. Lire le livre qu'il faut, à temps, transfigure le destin de chacun dans TXT 7.
dimanche 6 septembre 2015 15h56

Assez de tout jeter sans perdre! Non au projet d'éternisation de l'univers dans une perspective d"usure ralentie" comme ces vieillards qui s'économisent pour ne pas rater l'épisode du lendemain de leur série télé. Avec mille précautions et atermoiements, un jour après l'autre, en respirant plus doucement, on ne meurt peut-être jamais? Le recyclage pétrifie le monde sous l'aspect d'une usine de traitement de détritus. Il faut apprendre à perdre, rater, échouer, jeter, mourir, et ainsi vivre. TXT 6 n'essaie pas de réutiliser, mais de sauvegarder ce qui éduque: l'impasse de l'hypertextuel pourra-t-elle servir le gigatextuel? Sinon, à la poubelle.
lundi 3 août 2015 20h55

TXT 7 : Combien de temps le cagibi numérique fera-t-il encore illusion ? Ce fatras de jouets, pacotille et camelote pour enfant qui joue au grand s’effondre et redonne la main à l’enfant-démiurge, l’aïon. Le livre redevient le recueil des vrais lecteurs, ceux qui ne lisent pas pendant leurs « loisirs ». Aussi dans TXT 7 la TGTDI, le projet d’une très grande tour construite exclusivement en ivoire qui rime avec savoir. Participe à la récup en envoyant des dents entières ou des débris (sacrifie tes vieilles défenses qui ne te servent plus).
lundi 3 août 2015 20h54

TXT 6 : Le gigatextuel pourra-t-il repêcher l’hypertextuel sans lendemain ? Avouons-le : Giga est une intuition esthétique, un signe, une marque, un emblème, un écusson, un blason et rien d’autre, encore. Mais nous professons que c’est déjà beaucoup, déjà tout, peut-être déjà trop. Grimpe sus à Giga avant qu’il ne t'écrase comme il écrase déjà le plus grand nombre, providentiellement, sous l’une de ses figures. également dans TXT 6, qui sont « les intellectuels », la littérature est une économie éditoriale de la destruction....
mercredi 23 juillet 2015 15h52

Des jeunes instrumentistes classiques font les rigolos, les amusants, les pas classiques, mais ce sont des bûcheurs acharnés. Leur travail de malade donne à penser au Quéâtre de Jeunes-talents. Avec le Quéâtre numéro 39, nous leur avons mis une tarte par affection, qui aime bien châtie bien; surtout les grands qui font l'enfant. Jusqu'où iront-ils? Retrouvez-les chez jeunes-talents à l'hôtel de Soubise tous les samedi.
lundi 21 juillet 2015 12h00

Justice 3 et 4. ça ne rigole plus. Justice 3, Voilà l'U. T. (Ultra Totalitarisme) qui débarque. Faut-il trembler, rigoler, ignorer, appeler les force de l'ordre contre l'excès de l'ordre ou sa perversion dernière? Nous comptons sur toi pour trouver une réponse originale. Prends ton temps.
Brûlant dans Justice 4, les conclusions du procès intenté contre le réel: déclarée coupable, la réalité sera exécutée à l'aube. C'est pire, le gigaréel, qui la remplacera en guise de quotidien du vrai. Qui perdra au change?
dimanche 19 juillet 2015 21h02

En cadeau gratuit dans TXT numéro 5 cette semaine, tes lunetxtes à monter toi-même en double centrale! Découpe-les vite. Mais le vrai cadeau TXT ce sont les articles: Une thématique par Lizzy Bel-été sur l'illisible (hermétique, forcément), mais aussi le textisme, Chrétien de Troyes, la littérature est une horreur, à l'humanimité... clique vite pour descendre ton exemplaire.
jeudi 16 juillet 2015 02h31

Les projets financiers n'iront jamais loin en terme de création, limités par l'idée qu'ils se font de leurs consommateurs, toujours très en deçà de ce que les meilleurs d'entre eux peuvent être. Le résultat est sempiternellement minable à hauteur de telles ambitions. Avec Gigabrother, pour la première fois dans l'histoire du public, des créateurs se passèrent de l'idée même de son assentiment. Ils ne s'intéressèrent qu'à des personnes qui pouvaient les valoir, en toute fraternité: qui pouvaient s'amuser des choses comme eux, les vouloir profondes; tout ce que le marchand où l'artiste-chef-de-produit ne peuvent jamais se permettre. C'est ce que l'on peut se permettre qui fait la différence. L'argent n'en est pas tant la ressource qu'il paraît.
Notre revue Le quéâtre fait son numéro 40. Aucun financement, aucun support, aucun retour, aucune critique. Un monde conquis sur le vide. Qui dit mieux? C'est Gigabrother.com qui fait l'objet de ce numéro anniversaire, bien sûr.
samedi 11 avril 2015 13h19

Justice 2 sort des presses avec, en couverture, l'annonce d'un scandaleux négoce opéré au vu et au su de tous, à même les quais de la Seine devant la cathédrale de Notre-Dame de Paris, par de fripons Nippons. Que fait la police? Toujours dans ton Justice 2, les volontaires de l'implant-carte. Qui sont-ils? Que veulent-ils? Quand te la feras-tu greffer, comme tout le monde? Bientôt dans ta peau. Egalement dans ton Justice 2, un projet très sérieux d'abroger le droit d'auteur voit le jour. Faut-il le défendre ou l'encourager? Et défendre ou encourager quoi, le droit ou l'abolition? Pas de panique, Justice est là pour répondre à toutes tes interrogations. Justice!
vendredi 13 février 2015 22h20

Nakajima Gow Ni Sang aurait-il partagé la retraite orientale de Violante Claire, retraite de laquelle il aurait rapporté ces deux chants jumeaux, The Night of Krishna's Khriss et The Light Of Krishna's Kiss ? Ou bien a-t-il tout rêvé depuis sa chambre parisienne ? Qu'importe. L'imagination transporte plus sûrement que les avions au-delà des contingences quotidiennes ; il n'y a qu'elle qui transporte. Laissez-vous enlever par l'aile du voyage et planez parmi les rivières d'ambre, les nuées de pourpre et de rose, les turquoises et outremers ondulants des flots marins, chamarrés comme les doux songes dont c'est la consistance éthérée.
vendredi 13 février 2015 08h47

Toujours dans la veine militaire, inépuisable (ce qui est loin d'être le cas de toutes) signalons l'apparition d'un Quéâtre aux Armées proposant un aperçu de fond sur l'ensemble du catalogue d'anciennes comme de nouvelles armes. Pour tous ceux qui adorent et pratiquent, avec nous, l'art militaire avec une éternelle dévotion et vénèrent la lettre de sa textualité fondatrice.
jeudi 12 février 2015 16h32

Hardclan aussi fut l'ornement de Gigabrother, label Les Disques du Camp, sur lequel parurent 23 albums. Le duo General Bowl et Sergent Neymard (avec l'indispensable assistance du Soldat T. Guonisant) fait son come back avec deux albums, d'une part Je te salue Vieil Océan, exécuté en direct par un chantier d'ouvriers (dans chantier il y a chant), mais aussi sous la forme de la bande-son originale du film des Comte Cam Reel 186, Le haut-parleur. Deux plages d'une détonante concrete music. Le Quéâtre de Hardclan fait un dossier sur le projet musical militaire incontournable.
jeudi 12 février 2015 10h19

His Divine Grace a commencé une carrière de tueur en série-musicien, à la fin du siècle dernier, sur le site de Gigabrother.com. Moonchild Erik de son vrai nom, après avoir exterminé quelques projets du site pour en produire un nouvel album à chaque fois, s'est replié, tel Maldoror, dans son grand manteau de nuit, sur quelque sommet glacé des Carpathes, méditant sombrement d'horribles vengeances à exécuter sur l'abjecte engeance humaine, ce troupeau pourri. Le voilà qui les accomplit avec deux albums CD paraissant aux Disques de Lassitude, Musique pour les funérailles de la civilisation occidentale et Requiem. Sauvons ce qui se peut encore de la furie du meurtrier céleste, ange de la gigapocalypse, qui revient nous hanter de ses nappes phréatiques envenimées, méphitiques, méphistophéliques en diable. Mais comment résister à tant de séduction létale ? Tout ce qui ne remontera plus de ces pavots fatals ne pourra que nous remercier. Le Quéâtre des Disques 2 s'exprime sur HDG dans toute l'étendue de sa 4e.
mercredi 11 février 2015 18h00

Retrouvez toute l'actualité de Lassitude dans les deux derniers numéros de Lassitude-actualités intitulés Mochitude-actualités et Lass... situde-actualités. Objectif et tourné avec résolution vers l'information générale, vous y retrouverez tous ces amis que sont pour vous les personnalités saillantes d'aujourd'hui... et c'est gratuitement téléchargeable ! La seule chose que nous ne ferons pas pour vous, c'est lire les mots, les agglutiner en forme de phrase pour les ingurgiter (rires).
mardi 10 février 2015 06h57

C'est sous la forme d'un film de cinéma que Michel-Paul Comte écrit au cinéaste Philippe Vallois au sujet de son oeuvre et de son autobiographie qui vient de paraître. Jusque-là, que du docu qui craint en perspective. Et puis Lettre à Philippe glisse étrangement et ça finit en tour de chant. On rit, on pleure, on croque ses pop-cornes comme tout bestiau qui passe un moment marrant, c'est l'essentiel.
dimanche 8 février 2015 11h09

Enfin un journal se focalise intégralement sur un sujet inépuisable et o combien crucial : Gigabrother. Très ciblé ados, ce nouveau journal à la maquette amusante et colorée, Gigazine, propose connaissance pratique du G à travers les âges, jeux, devinettes, histoires drôles, découvertes des aspects graphiques du G les plus incongrus et surprenants, et tient les fans inconditionnels du Suprême Sommet Ultime informés des progrès de la restauration du site historique. Le Trétrès Grandfrère a enfin sa culture. à noter que le plus récent numéro, Gigazine 3, a été entièrement concocté par une personnalité invitée, ressortant de l'ombre après une longue éclipse : Stanislas Vegas, l'inventeur et roi du Concon™. Un régal de conconnerie !
mercredi 21 janvier 2015 13h12

Depuis que nos exploitants ont décrété que ce qu'ils projettent dans les salles, c'est à dire des fichiers numériques, est du « cinéma », toute espèce de film, tous supports confondus, est devenue du cinéma. En vain arguera-t-on du « style » cinéma (le cinéma n'a jamais pu se réduire à quelque genre que ce soit) ou justement de sa projection en salle : toute image animée peut être théoriquement projetée en salle. Et justement ne l'est pas ! La télé c'est du cinéma (et pas seulement quand elle diffuse un long-métrâââge, quand elle montre un match de foot ou de la pub aussi), les écrans de surveillance sont du cinéma... Cette incroyable découverte sur une tout autre histoire du cinéma, que l'avidité commerçante (qui ne sait pas ce qu'elle fait, mais ne sait que ce qu'elle veut tout de suite) a révélé par hasard, passionne notre groupe de presse qui s'exprime à ce sujet non seulement dans La cinématautomatoquéâtrographie 2 (en couverture avec l'article « contre les mauvais desseins animés »), TXT 3 (le dit du cinéma, maintenant et autrefois en page 8), mais aussi par Jean-Jacques Gontrand, au Livre à deux pages, Le cinéma taré d'essais volume 1.
Puis l'image fixe, avec le support informatique, disparaissant dans un gigotis perpétuel, tous ces trémoussements vont-ils devoir être regardés comme du « cinéma » ? Va-t-il falloir tenter de relire
L'image-temps de Gilles Deleuze ? N'exagérons rien : nous n'en sommes pas encore là.

samedi 10 janvier 2015 17h46

Gordon Zola, pour gagner du temps, sort directement son film The merry edge avec le commentaire du réalisateur. Ne cherchez pas la commande au menu, le commentaire n’est pas décochable. C’est de la dictature artistique. C’est l’auteur qui s’empare de la télécommande ! Où va-t-on ? Heureusement Gordon est à pisser de rire et on rit tout son saoul sans lui en vouloir, tout en avalant goulûment sa pizza avec sa bière comme avec tout fifilm du soir qui se respecte. Même que le film ne serait peut-être pas bien régalant sans ça ? N’allez pas raconter ça à Zola, vous n’en finiriez pas, votre pizza aurait largement le temps de refroidir et votre bière de réchauffer. Alors ne faites pas chier avec vos questions, c’est pas Monsieur Cinéma, ici. Lisez plutôt La cinématautomatoquéâtrographie 2 qui fait un spécial The merry edge.

jeudi 1er janvier 2015 00h01

Bonne année. Pour s'informer pleinement au sujet du Livre à deux pages (et de tant d'autres choses indispensables), on consultera l'article de première page de TXT 2, la double centrale de TXT 3 et la 4e de TXT 4, cette dernière listant la totalité des dernières parutions. Si vous n'avez pas encore essayé, il y a une fascination inexplicable à lire livre à deux pages après livre à deux pages, ne nous demandez pas pourquoi, il en va ainsi des phénomènes spontanés, comme l'ignition du même nom.
mercredi 31 décembre 2014 00h00

Le livre à deux pages, où cela s'arrêtera-t-il ? Parmi les 40 nouveautés gratuitement lisibles en ligne, mais qu'il faut acheter pour les avoir en papier (expérience incomparable), on notera Vain Milieu sous l'amer par Jules Terne, une plongée dans les profondeurs de l'impossible, Fuck you par Bad street boy, un comble de transgression sans précédent, un album de Clichés par Photo Beauté, un recueil des chansons de Charlotte Renæ, des inédits de Jésus Christ, Socrate, Marie Lavierge... et bien d'autres publications dont certaines ont déjà été récompensées par Le grand prix du meilleur livre à deux pages.
mercredi 31 décembre 2014 23h59

On suppose communément que les animaux qui servent de fourrage aux humains seraient soulagés de ne plus être élevés et abattus pour la consommation ménagère. Il n'en est rien. Ce qui importe aux vaches, cochons, moutons et autres volailles, c'est de se reproduire en le plus grand nombre possible pour voir leur espèce pulluler, comme le veut un instinct animal qui ne se départit jamais de ce caractère obtus. Qu'on cesse de les manger, qu'ils n'aient plus une utilité directe aux hommes comme les chevaux par exemple, et leur élevage n'a plus de sens, leur race périclite, et disparaît. Car il n'en va pas de ces animaux-là comme des bêtes libres de la forêt, qui prospèrent tant que leur milieu le leur permet. Ce ne sont que de la chair qu'on fait pousser en cage et qui n'a pas d'autre destination possible. D'ailleurs les « animaux libres » ont eux-mêmes, pour ceux qui n'ont pas connu la qualité de « gibier » si semblable à celle des animaux d'abattage, une tendance à disparaître avec la destruction de leur milieu d'existence. Finalement seuls ceux qu'on nomme « nuisibles » ou « parasites », qu'on ne peut ni manger ni éradiquer complètement, seraient des animaux à part entière, s'ils n'étaient pas, eux aussi, toujours plus conditionnés par l'homme. L'humain lui-même semble connaître le destin de sa nourriture. Il ne se reproduisait en masse qu'autant qu'il était « consommé », entendre décimé par les guerres et les grandes épidémies. Son élevage industriel, s'accomplissant dans des conditions d'hygiène et de sécurité toujours accrues, la mécanisation des tâches qui rendaient son labeur précieux, autant de faillites dans l'art de se faire bouffer et de motiver la ponte et le renouvellement des rangs, qui rend l'espèce humaine superflue à elle-même. Comme les animaux d'abattage, il n'y a pas de milieu qui accueillerait un homme « libéré » de ce monde « aliénant ». L'homme inutilisable ne vaut presque plus rien. Il ne subsiste qu'autant qu'il mange encore de l'homme, or c'est surtout du plastique qu'il broute. Autovore, automobile, autosuffisant, l'homme ne perdure que pour faire de l'homme se dépréciant par un nombre qui encombre et excède la consommation. Il est le dernier dans une liste de marchandises, jeu des chaises musicales, où celui qui n'a pas de siège sort du jeu. Il est à la fois chéri comme consommateur et banni comme consommable. Or le propre du système consommatique est d'équilibrer ces deux fonctions. L'homme est devenu la matière sans texte, sans fondement, qui prolifère sans signification, pire que du bétail, l'heureux état de son utilité d'autrefois, égarée, tête de cheptel évadée de l'enclos, perdue sur l'autoroute ou la voie ferrée, vacante, sans train à regarder passer.
mercredi 31 décembre 2014 23h58

Le Geournal 6. Que se passe-t-il ? La presse est là pour le rapporter. Mais là on ne sait plus : Est-ce ce gigalomane de mpc qui prétend être attaqué et honni de toutes parts et en profite pour ne parler, comme d'habitude, que de lui, ou bien ces attaques qui ne manqueraient pas de pertinence, il faut bien le dire, ont-elles quelque apparence de fondement ? Quand le journal fait ce qu'il dit, il dit ce qu'il fait. Nous sommes la presse absolue. Finie l'actualité à vapeur de grand-papa, place au nu qu'est l'air, voici l'oracle, la prophétie, le possible, enfin ! Respire, vis.
mercredi 31 décembre 2014 23h57

Plus uniquement discipline de la danse classique et pas non plus gymnastique déracinée, le cours de barre au sol de Florence Pia en profite pour être l'un pendant qu'il fuit l'autre, évitant les pièges des conventions dont ces deux disciplines n'ont que trop fait l'objet de caricatures. Du coup la danse, comme on pouvait s'y attendre, puisqu'elle est en son principe la liberté à la même source que la musique, surgit là où il est bien étonnant de la voir se manifester avec une si heureuse discrétion. Comme l'être, la danse a horreur du tapage et apprécie la réserve avant tout. Il y a des choses qui ne s'étalent pas sans perdre tout sens. Ainsi peinâmes-nous à en décrire l'irruption comme nous l'aimerions, parce qu'elle se dérobe. Qu'importe, essayons, sans tirer sur ses haillons poudrés d'étoiles. Le Quéâtre de l'interdépendanse relève de l'atmosphère déjà historique de ce qu'auront été, un temps, les entrarts.
mercredi 24 décembre 2014 21h36

Emmanuel Martineau a traduit, dans les années 80, deux des principaux textes de Martin Heidegger, le traité essentiel être et temps et De l'origine de l'oeuvre d'art (bilingue, version de 1935, reparu chez Autentica). Rare irrévérence envers la dictature filousophique française et ses trouductions. Ces textes, publiés alors hors commerce, auxquels s'ajoute la conférence essentielle Qu'est-ce que la métaphysique ? traduite en 1969 par Roger Munier, sont aujourd'hui gratuitement téléchargeables chez Nicolas Rialland.
mercredi 24 décembre 2014 21h33

On a enfin découvert qui a créé, et pourquoi, le logo de Gigabrother. Il s'agit, pour le concept, de Martin Heidegger, et pour le dessin, d'Adolf Hitler lui-même. D'abord né sous le nom de der Gigabruder, le principe a ensuite été repris par les juifs américains collaborant avec les nazis assis sur leur inépuisable trésor secret, pour façonner, à partir de cette image, une idole énorme qui anéantira tout le monde, sauf une petite société triée sur le volet. C'est à dire pas toi.
Enfin, à moins que tu ne nous rejoignes... Fais le bon choix pendant qu'il est encore temps (plus que deux places disponibles). Retrouve tous les détails de cette incroyable genèse dans le Quéâtre du Dasein et suis la piste gagnante !
mardi 16 décembre 2014 23h09

Votre rendez-vous s'est annulé. Vous avez une heure à perdre au café. Vous regardez passer distraitement le ballet des passants et des mouvements qui vous entourent, sans y prêter plus d'attention qu'au brouhaha qui lui sert de fond sonore, en suivant le cours de vos pensées. Voilà le « film » : une sorte de temps libre, une pause. Après le pilote tonitruant de la Série télé: Cam épisode Reel 141, on trouvera aussi l'épisode 186, plus contemplatif. à la suite d’une longue interruption depuis les films Lumière, le cinéma fait sa réapparition. Où était-il passé ? Le Quéâtre du Totidien non seulement relate la première du Reel 141, mais dévoile des moyens d'accéder à la lumière de toute la série à venir, qui prévoit plusieurs centaines d'épisodes, d'ailleurs déjà tournés. Bonne vacance!
vendredi 5 décembre 2014 16h41

La dégaine, à Paris ou à Londres, est une affaire de vie ou de mort. Je ne rigole pas. Essayez de vous jeter dans un carrefour sans regarder : si votre silhouette est passe-partout, si vous avez l'air ordinaire, vous encourrez l'écrasage pur et simple, aucun véhicule ne vous ratera, la faute à vous de ne pas avoir retenu l'attention du conducteur une précieuse seconde. Par contre si vous présentez quelque aspect étonnant, printanier, augurant d'une nouvelle apparence pour la saison nouvelle, voilà les voitures et les camions qui pilent, leurs conducteurs (et surtout conductrices) subjugués, intrigués, réflexifs, détaillant votre accoutrement : vous êtes sauvé. La vie étant un parcours d'obstacles, on ne s'étonnera pas de l'importance toujours grandissante accordée à l'apparence. Il en va des personnes comme de tout : le temps que les choses interloquent, elles passent, grillant les autres. Et malgré sa prépondérance à cet égard, la mode n'a rien à voir, sinon en termes de contrefaçon, avec ce pouvoir. Précipitez-vous, pour y être le premier, bien avant les autres, sur le nouveau numéro de Figures (qui fait sa deuxième apparition au Quéâtre dont il est une nouvelle fois l'invité, après la première consacrée à Frédérique Nicht), qui accueille cette semaine Le Quéâtre de la mode. Quelle figure faites-vous ? Oui, de quoi avez-vous l'air ? Avoir l'air, qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Est-ce de ce même air dont on parle quand on dit de quelqu'un qu'il n'en manque pas, d'air ? Vous ne trouvez pas que ça manque un peu d'air, non ? Nous on trouve que ça confine. On s'évente, on ouvre les fenêtres. Ah, une grande fenêtre sur la mer ! De l'air !
lundi 1er décembre 2014 06h27

Parmi nos amis les animaux, il en est qui ne sont pas toujours traités avec tout l'amour qui leur est dû, car ce sont de grands oubliés de l'affection humaine, les cafards. On dirait que plus les animaux ressemblent à de la viande ou à des peluches et plus ils sont sympa. Les autres n'ont qu'à aller crever. Nous sommes assez d'accord. Nous nous inquiétons aussi peu des animaux qu'eux, de nous. Pourtant Blattebdo nous a amusés, nous le reproduisons.
dimanche 23 novembre 2014 20h59

Parution conjointe de Terre voilée et d'Obscurcissement du voile par Violante Claire, deux romans d'une cent cinquantaine de pages. Orient et étrangèreté, orientés fantasque, fantastique, fantasmagore. Tout notre groupe de presse, aux ordres, se fait l’écho de cet événement, avec pourtant un enthousiasme qui n'est pas de commande. On trouvera un article sur Terre voilée occupant la double centrale de TXT 2, et un spécial Obscurcissement du voile dans toutes les pages du Miroir du temps 3.
mercredi 19 novembre 2014 10h52

Que faire lorsque le calcul lui-même devient un mauvais calcul, sinon se livrer au hasard, c'est à dire à l'incalculable lui-même, au chaos où tout s'engloutit ? C’est un raisonnement très chinois : d'abord on fait d'interminables additions scrupuleuses, sournoises, infiniment inquisitrices — et puis on finit, perdu d'ivresse, dans une salle de jeu à tout jeter et perdre sur des chiffres au hasard. Et on se réveille comme un lotus qui recommence son cycle. C'est la loi du « nombre ». « Le questionnement est la piété de la pensée », dit Heidegger à la fin de sa conférence sur l'essence de la technique. En langue historiale occidentale, il existe une autre approche que le calcul et le chaos du Phoenix, ou du moins une approche plus originelle, le questionnement. Qui, malgré son retour en engouement par le biais de la philosophie, n'est toujours guère pris au sérieux. Il n'y a que les réponses qui intéressent, n'importe lesquelles. Chez Lassitude, force nous est d'être questionnants ; c’est le seul mode qui nous décrive en tant que début maladroit et secret, là où le calcul et l'incalcul ne risquent pas de nous calculer. Nous ne sommes pas pris au sérieux. Seulement adorés, enviés jusqu'à la jalousie la plus mesquine et la plus méchante, les chiens grattent et jettent la terre sur nous ; nous en sommes blessés parfois, flattés souvent. La boue se lave, alors que les abcès s'enveniment. Il serait temps pour quelques-uns de cesser de mettre les boeufs avant la charrue. Ils ne sont que DEVANT elle. C'est la charrue qui importe, et plus encore avant elle, ce à quoi elle est reliée, dans un horizon qui interroge sur son commencement et qui nous défie d'y aller voir, boeufs, charrue, tracteur, péquenot, graine, sillon, paquet de cornflakes envolés en un tourbillon merveilleux et unique ; c'est mille fois plus excitant que toute enquête avec meurtre, rebondissement et dénouement. Il y a mieux qu'une clé à l'énigme. Allez-y voir si vous n'avez pas peur de tout et surtout de vous...
jeudi 6 novembre 2014 04h03

Apprendre à lire et à écrire ...surtout savoir et comprendre où le lire et l'écrire se situent maintenant. Lire, c'est avant tout lire le monde dans ses signes et ses représentations qui font sens et expriment un impalpable « texte » très rudimentaire qui se déroule quotidiennement entre mémoire et agir. écrire, c'est laisser l'empreinte énigmatique d'un chemin par ses pas et ses gestes qui se gravent dans les bases de données, autant comme anonyme qu'en tant que personne (de plus en plus conjointement et indifféremment), au travers de nos multiples usages codés par les cartes magnétiques, lesquelles enregistrent nos moindres déplacements, emprunts à des bibliothèques, acquisitions d'objets, etc. Ainsi nous écrivons-nous, ou, pour le moins, participons-nous à une inscription générale en pleine déperdition de signification.
Là-dedans, comment viennent le lire et l'écrire des mots, des phrases, le dire ? De façon toujours plus subsidiaire et dignifiée à la fois. Ce qui s'éteint sciemment est glorifié, sacralisé. Pourtant c'est ce lire et cet écrire là qui font questions et richesse, au-delà des mots qui les spécifient en ces termes, justement pour mieux les étouffer.
La mémoire est là pour occulter, oublier. Mais sans mémoire (ni morte ni vive, juste celle qui repense ce qui a été pensé) pas de parole et pas de monde, malgré nos pas de fourmi dûment validés par les machines. Que du désert, du vide, du néant qui ne s'entendent pas, mais s'endurent. Tant qu'à faire, il y a une autre endurance, moins stérile, à trouver. Nous cherchons, nos esprits ne nous laissent jamais en paix et la tentation de penser, en dépit de la difficulté, nous tarabuste toujours nuit et jour.
Qu'importe au fond le lire et l'écrire qui se lisent et s'écrivent, ce qui importe est d'apprendre à lire et à écrire, cette chose en apparence si banale, que plus personne n'enseigne vraiment, qui semble aussi naturelle à tout le monde que les machines qui relaient l'indigence du lire et de l'écrire. Lire et écrire sont devenus des activités parfaitement illicites. On ne doit que percevoir des ordres et y répondre — modes d'écriture et de lecture auxquels les animaux parviennent beaucoup mieux que l'homme.
Que le lire et l'écrire soient soudain dans un tel abandon est une fête promise à qui veut les conquérir contre l'impossible. Peu importe que le plus grand nombre n'y ait aucun accès — il ne l'a jamais eu, sinon dans les discours des doucereuses flatteries démocratiques. Découvrir le lire et l'écrire est la promesse d'une vie étonnante. Promesse toujours tenue.
Nous lançons une nouvelle publication, TXT (sous-titrée
en français dans le txt), tournée vers le texte sous des aspects nombreux, équivoques, qui ne se laissent cerner en rien et débordent de toutes les limites dans lesquelles on voudrait les assembler. On n'essaye même pas. La mochernité, le thème sur lequel nous travaillions cet automne (un automne qui ne se fermait pas, pour une fois) fait l'actualité du TXT 1. On trouvera plus avant mention du contenu de TXT 2, TXT 3 et TXT 4 déjà parus et gratuitement téléchargeables et imprimables, comme tous nos pamphlets et journaux, ou lisibles directement en ligne.
samedi 14 mai 2014 12h43

Le livre à deux pages a agrandi sa collection de 20 nouveaux titres. Économisant espace, poids et papier, il réclame en contrepartie, quelques efforts de la part du « consommateur ». Qui s’y retrouvera, s’il est aussi un lecteur. Seulement 0,63 euro le « volume ». LASSITUDE-ACTUALITÉS en fait le contenu essentiel de son premier numéro de 8 pages.
samedi 14 mai 2014 12h39

Se débarrasser des paperasses ! Pas un organisme d’état ou du tas qui ne clame la nécessité pressante de passer au tout-numérique et de cesser d’imprimer du papier. Résultat : les coûts d’impression rendent inaccessible la publication de livres, mais encore les groupes financiers n’ont pas cessé pour autant de salir des teratonnes de papier qui repartent presque sans interruption à l’ornière fangeuse du « recyclage ». Ce n’est pas recycler qu’il faut faire, mais réemployer, réutiliser ou mieux, utiliser tout court. Le livre perdu, c’est le savoir qui est définitivement incinéré, celui qui empêche de tourner en rond, parce que le savoir ne se recycle pas et que son support n’est pas distinct de lui. On comprend pourquoi le papier doit être autant « préservé ». LASSITUDE-ACTUALITÉS NUMÉRO 2 exprime l’impertinence, l’insolence, l’arrogance impardonnable que constituera éternellement l’acte de lire vraiment le livre.

samedi 14 mai 2014 12h35


JUSTICE est un quatre pages qui s’en inquiète, de la loi et de ses conséquences. Les vraies, celles qui se préoccupent des textes au coeur de leur portée réelle, au-delà d’un monde qui se fait disparaître pour répondre à une injonction matérialiste. Nous légiférons. Nos désirs sont des ordres.
samedi 14 mai 2014 12h33

Si MPC s’explique sur ses clips (ou bien s’exclipe-t-il sur ses plics ?) il fait aussi très sensément le point sur sa folie dans le QUÉÂTRE DE LA DINGUERIE ET DE LA DÉBLOQUERIE BANALE.
mercredi 14 mai 2014 12h31

C’est Violante Claire (en compagnie d’Hans Baldung Grien et de Jan Gossaert) qui fait cliqueter les osselets que les caractères d’imprimerie, si noirs, font apparaître dans leurs interstices. Lit-on plus les parties noires des textes que leurs parties blanches ? C’est étrange d’essayer d’inverser. Téléchargez, gratuitement comme tous les autres et en pdf, le pamphlet MORT numéro 2.
mercredi 14 mai 2014 12h30

Est-ce absurde de vouloir faire régner une esthéticocratie, et puis qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? La question n’est qu’effleurée par les deux pages du GIGUÉÂTRE. Quand les choses deviennent profondes, elles deviennent immenses et seule cette intuition les prouve justes.
mercredi 7 mai 2014 13h56

OCCASION de préciser que le temps des commentaires a suffi. Il faut dire, faire, être et non pas blablater sur tout et rien sans assumer sa position qu’au terme d’une loi factice. C’est la parole du nouveau MIROIR PUBLIC qui fustige l’âge du plomb.
mardi 6 mai 2014 16h09

LE QUÉÂTRE DE LOUIS-FERDINAND CÉLINE cite un long extrait de Bagatelle pour un massacre. Si Céline demeure un grantoteur et donc est un épisode malheureux de la granthomie, ses pamphlets sont le plus beau de ses livres qui, si souvent, claironnent une indépendance que rien ne pourra leur arracher. Essayez.
lundi 5 mai 2014 11h40

Réalisez de vraies économies en faisant vos courses d’oeuvres d’art chez DUCHAN, l’art mocherne y est très content-purin, très poop-art, il n’y manque que Pipi-Caca pour les sots. Ce dernier en rupture, n’est plus disponible (plus fabriqué).

lundi 5 mai 2014 3h14

Que faire de soi ? Comment s’amuser ? Ces questions plus que jamais cruciales font l’ah-que-tu-as-l’air-alité du deuxième numéro de LES CONDITIONS DE LA POSSIBILITÉ DE L’EXPÉRIENCE.

lundi 5 mai 2014 3h11

Nous nous étions jurés qu’il n’y aurait pas de Geournal 4. Alors il y a un GEOURNAL 5. Avec un poster gratuit à punaiser dans ta chambre, au moins il y a quelque chose qui sert dans le Geournal 5. Punaises not included.
samedi 3 mai 2014 22h02

Qu"avons-nous à faire de Paris, nous qui ne sommes pas des touristes ? S’interroge PARIS-MOCHE. Du petit bois. Vous avez du feu?
samedi 3 mai 2014 21h52

COMTE CLIPS, le clip musicomte comme contre-poison de la poop-music, reprise « savante » (d’un savant sauvage). Toute chose, aussi dévoyée soit-elle, est toujours une invitation à replonger pour tout sauver. Savoir sauvé, savoir sauvage.
L’OFFICIEL DU QUÉÂTRE, LE QUÉÂTRE DU QUÉÂTRE, LASSITUDE-ACTUALITES, LA CINEMATAUTOMATOQUEATROGRAPHIE, LA REVUE DES ENTRARTS 1 & 2 consacrent tout ou partie de leurs lignes à la sortie du DVD. Regardécoutez la bande-annonce ICI.
Rosemonde de Guerlas à propos des clips de Comte : « Si une convention tenace ne m’obligeait à fixer les oeuvres chez Lassitude en catégories écrites ou sonores ou visuelles, je n’aurais pas le sentiment pénible de ne savoir où classer les clips de Comte. En effet ils sont, avant tout, musique, y compris leur image. On ne peut rien y entendre si on les aborde par l’idée de la vue, exclusivement. Il retourne de ces réflexions qu’il s’agit d’un entrart, sans que les sens soient concernés par la nécessité de s’appuyer sur eux pour les classer par sorte. »
vendredi 2 mai 2014 17h27

Quéâtre,Geournal, Entrart, autant d’expériences ou de résultats d’expériences - modifiant ou créant leurs objets.
La représentation vue sous l’angle du quéâtre est une optique autre sur elle, elle modifie, crée.
Le Geournal est une vue autre sur les médias et leur signification, leur rôle, leur évolution. Il y a un être du média comme de chaque chose.
L’entrart (en anglais IBA, In-Between-Arts) est une expérience associant des pratiques, déterminant des résultats classiques, non modernes.
mercredi 30 avril 2014 18h12

L’écriture comme on ne peut que la concevoir aujourd’hui se doit d’être de l’hyperécrit. Incluant texte au premier chef, mais aussi tous ses dérivés, images visuelles, sonores, graphisme, mouvement. De même les « styles » d’écrire, roman, philosophie, publicité, définition du dictionnaire, de mots croisés, devinette, poésie, chansonnette, tutoriel, discours, loi, tout vient se fondre au même creuset de l’écrire pour être au verbe majeur ce qu’il doit être.
L’écrit ne peut qu’être un. Comme la musique n’existe pas en tant que « genres ». Dès que la dénomination générique intervient, nous ne sommes plus dans l’unité de l’existant, mais dans l’oubli de tout.
mardi 29 avril 2014 15h41

La création est la grande question. Agences en « création », « création » d’événements incapables de se produire par eux-mêmes, « jeunes créateurs » salon des « créateurs », « création » d’entreprises... La liste n’en finirait pas d’une obsession collective qui aspire à la création sans vouloir supporter la dépense énorme que suppose toute création véritable. Tout doit se perdre et s’effondrer, la chair et l’esprit doivent se déchirer, s’ouvrir, déchiquetant ce qui a porté l’embryon, vous voyez à quelle métaphore éculée je m’abandonne, mais ce n’est qu’un euphémisme. Toute création d’un autre ordre ne laisse presque jamais survivre la mère, parce que l’accouchement sans douleur n’a pas pu être anticipé et la mère entraînée à une routine connue. La création est un inconnu sauvage, sans précédent.
Si la création n’est nulle part, l’esprit créateur est partout. Et si la création avorte presque systématiquement, c’est faute de patience, d’assiduité et de courage, mais surtout faute de l’instant propice. Il est là.
jeudi 24 avril 2014 23h59

Tout semble s’être passé comme si, à l’issue d’une catastrophe sans précédent, qui a vu la disparition de ceux qui l’entretenaient et le transmettaient précieusement, il avait fallu « essaimer » le savoir qui s’est disséminé dans des terrains peu propices à son développement, dans l’espoir que quelques boutures ou quelques graines prendraient, au hasard d’une destinée ingrate, l’école publique. Là le savoir s’est égaré dans des impasses, des terrains vagues, des esprits lourds et malentendants, ou ceux d’usurpateurs patentés, jusqu’à devenir monstrueux, méconnaissable. Puis... Lassé... épuisé... au bout de ses dernières forces, exténué, au bord de l’agonie dernière, ou plutôt au moment de son dernier soupir, la déesse a recueilli cette fleur ultime du savoir et l’a sauvée...!
lundi 21 avril 2014 7h06

Tout doit se perdre hiver pour être retrouvé printemps. Tout fut perdu longtemps qui réapparaît timidement, avec la force de la sève dans les veines, et la frêle délicatesse du bourgeon qui peine à produire une première feuille, épuisé à rompre par l’assaut donné à si peu de surface vitale. Beaucoup éclateront pourtant, explosant sous le miracle de la saison nouvelle !

vendredi 15 novembre 2013 16h44

TOUS LES PAMPHLETS.

vendredi 15 novembre 2013 16h43

STOP GGBRTHR! Une fois de plus il faut encore lancer un cri d'alarme: Gigabrother est une menace dont le monde persiste à ne concevoir ni l'ampleur, ni l'imminence grise. Soit cette horreur passe pour une allégorie du totalitarisme déployée de la candide image romanesque orwellienne, soit pour une blague de potache, voire pour rien du tout. Prendre GIGA pour une farce, voilà l'indigente conséquence d'une pensée matérialiste qui méprise tout ce qui n'a pas de poids attesté par une autorité déclinante, comme celle de la présence physique par exemple. C'est Sidonie Prempagaard, de la faculté d'Helsinki, qui a rédigé cet avertissement clair, parfaitement lumineux. Quand il sera trop tard, vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenu.

vendredi 15 novembre 2013 16h42

QUE CET ENVOL t'aide à rejoindre et décrypter le texte qui donne la clé de presque 3 siècles de pensée qui s'actualise. Pour cela, bois-moi. Dévisse le bouchon du flacon contenant L'ÉLIXIR DU DOCTEUR DESCARTES et avale le contenu d'un trait.

vendredi 15 novembre 2013 16h41

SI VOUS DÉFAILLIEZ, comptez sur L'AILE DE LA FORCE pour vous soutenir et vous porter là où votre pouvoir seul ne pourrait vous emmener. Laissez-vous soulever de terre et transporter!

vendredi 15 novembre 2013 16h40

OH LA LA QU'ILS SONT JOLIS nos frais pamphlets qui se prennent pour des feuilles volantes, des acrobates qui posent leurs paillettes dans la lumière, pseudo-modernes, tendres et imbéciles ou savants, faux-art, false art, tout en pantalon long... à prendre ou à laisser, si vous n'êtes pas encore pamphlétarisés jusqu'aux tréfonds, criant grâce, au secours, à vous en faire dépamphlétariser par un pamphlétologue!
Sinon fadez-vous les deux numéros de SHOW DEVANT, vrai quéâtre de concours pour diplôme d'artisan... Et tout ça pour clamer son amateurisme! Oui, il y a bien de la pose, de l'afféterie chez Lassitude... Mais après tout afféterie sonnant comme mercerie, boulangerie-pâtisserie, droguerie, quincaillerie, galerie, nous tenons peut-être une afféterie sur Internet... D'accord mais pas une affétéria.

vendredi 15 novembre 2013 16h39

NOM D'UN PETIT PÂTRE en plâtre, mais qu'est-ce que le quéâtre? Ce tortillage de cheveu en quéâtre, opiniâtre, verdâtre, verbiâtre, blah-blâtre? La revue LE QUÉÂTRE répond clairement, brièvement à cette question crucialâtre, enfin sans finasser.

vendredi 15 novembre 2013 16h38

OBSÉDÉ depuis l'enfance par leur grouillement autour de lui et surtout au coeur de ses rêves et de ses cauchemars, MPC voit des Mickeys partout. Son ophtalmo lui confirme que ce n'est pas sa vision. Faut-il qu'il attaque Walt Disney pour harcèlement pédophile? Non, il leur a tordu le cou, aux Mickeys. Il les a bouffés... Surprenez les bâtonnets qui gigotent, les sacripants, dans LE MICKEYÂTRE.

vendredi 15 novembre 2013 16h37

UN ENSEMBLE DE PAMPHLETS réagissent sur le thème du monde industriel, monde que le culte du matérialisme et l'affairement du 19e siècle ont constitué avec une ardeur et un enthousiasme qui font peur à l'heure où les conséquences s'affirment avec tant d'éclat. Il faut dire qu'il n'y a pas que l'industrie qui date du 19e siècle, il y a aussi le grand désespoir et sa sordide ébriété... LE QUÉÂTRE INDUSTRIEL 1 dépeint le tout-industriel sous ces perspectives, s'accompagnant d'un supplément poster gratuit pour le même prix, réclamez-le à votre détaillant électronique!

LE QUÉÂTRE INDUSTRIEL 2, lui, apporte en témoignage au désastre industriel,quelques non-exclusives anecdotes de notre quotidien, à titre d'exemple. Vous en avez mille autres, gageons que celles-ci vous remémorerons les vôtres.

LE QUÉÂTRE DU CARBURANT commente les progrès d'une exploitation à la tonitruante réussite, dont les acteurs sont les spectateurs, et aussi la matière première... étrange et plus ou moins amusant. Cocasse, avec un peu de recul, tant qu'on peut en prendre sans tomber dans le trou ! Savoir rire de tout, même si c'est caverneusement lors qu'on perd pied dans le vide, est une qualité supérieure. Si si.

Quant au QUÉÂTRE DU FREIN, s'il existe jamais, il démontrera qu'une seule chose a encore de beaux jours devant elle, c'est cette manette. L'empêchage de franchir des limites va rapporter toujours plus de pognon. Trop sera toujours plus et fatalement jamais assez. Moins vite sera plus vite... De quoi se gaver d'avance!

vendredi 15 novembre 2013 16h36

ANNONCÉ en promotion dans
Le Quéâtre Industriel 1 encore sous presse, l'homme n'est plus même en solde dans Les pinceaux de L'ART ÉTEINT (qui paraît en préambule au déploiement des ENTR'ARTS), lesquels peignent, dans leur numéro 1, l'ahurissement dont nous fûmes pris l'été dernier à la lecture de la réédition au livre de poche de La vie d'Henry Brulard, un texte inédit du vivant de Stendhal.
Cette édition marque une date dans l'histoire de la pratique éditeuse: Le commentaire y supplante le texte original, suppléant à ses "lacunes" et inexactitudes enfin rectifiées... Quelle aubaine pour la goujaterie de pouvoir corriger Stendhal! Mais c'est ce dernier qui se roule par terre de rire à titre posthume, nous l'avons distinctement entendu!
Le numéro 2 de L'ART ÉTEINT conclut à la disparition de Gallimard, d'ailleurs insignifiante et survenue de longue date, lors d'un épisode parisien que nous rapportons.

vendredi 15 novembre 2013 16h35

LE QUÉÂTRE DE LA JAMBE-DE-BOIS, tout en ricanant des prestiges accrus de l'invalidité considérée comme une grâce divine, dévoile les futurs agissements du gigabroseurissime potentat suprême absolu total extratop, sa sublissimité Laponéon. Ici le journal affirme sa puissance prémonitoire, prophétique, il accuse sa valeur de dictat ultime pour le futur. Le journal ou rien. Tout s'y dit, tout s'y décide, tout est prédit, tout est dit. Le faire et le défaire. Le bon et le pas bon. Ce qui sera bientôt y est, se reporter à la page: Demain. Il n'y a rien d'autre, c'est comme ça. On ne choisit qu'entre ceci ou cela. Du pareil au même. Ce numéro du Quéâtre raconte ce qui a déjà eu lieu dans l'avenir. Pratique et instructif. Lisez malin!

vendredi 15 novembre 2013 16h34

ÊTRE UN TOX en même temps qu'un artiste, un scientifique ou un penseur n'est pas possible. On n'a qu'une passion. Freud ne fut pas un grand génie, mais un grand cocaïnomane, "qualités" incompatibles. Or un toxicomane est une malédiction... la malédiction freudienne est une intoxication de la pensée qui aura été une réduction de tête irréversible... LE PSYCHÉÂTRE fait le point sur ce désastre définitif. Mais soyons positifs, cette annihilation nous projette hors d'un monde qui devait finir un jour... Pourquoi pas aujourd'hui?

vendredi 15 novembre 2013 16h32

MORT, elle, est une publication qui ne fait pas charnière, mais charnier. Partout où vie vient, mort est de la partie...

vendredi 15 novembre 2013 16h31

C'EST DANS L'INDIFFÉRENCE la plus totale que parut LE CAS MURDOCK le 16 octobre 2012. Un an déjà. On ne s'étonnera pas de l'impact qu'aura la trouvaille qui est miraculeusement faite aujourd'hui et qu'une revue dédiée aux études murdockiennes, ACTUALITÉS MURDOCK, publie in extenso: un fait marquant de l'enfance du petit Sekens qui détermina peut-être tout.

vendredi 15 novembre 2013 16h29

DE CE QUE les Presses de Lassitude ont butiné, parfois ne peut couler le miel à l'instant. LE BUTIN DES PRESSES est une publication qui, à l'occasion, donne en exclusivité quelques extraits de cette manne. Ici ce sont les "volés" de Violante Claire qui font l'objet de cette première parution. Qu'est-ce qu'un volé? Allez-y mettre le nez, pour le savoir.

vendredi 15 novembre 2013 16h28

LE QUÉÂTRE DE SADE s'interroge sur ce qu'est un bon ou un mauvais texte, et les critères qui en décident, en s'appuyant sur son théâtre, la partie réputée la plus "mauvaise" de son travail. L'intellectualité ne comprend rien, ne ressent rien. Tout se passe dans ce que la pensée ne peut saisir. Ce mystère est excitant en diable.

LE PETIT QUÉÂTRE DE SADE poursuit sur le thème fascinant d'un auteur dont la séduction littéraire et personnelle demeure définitivement inexplicable, surfaite. Comme son contemporain Mirabeau, son parent par les femmes, pornographe aussi, demeure, lui, antipathique sans que l'on comprenne vraiment pourquoi.

vendredi 15 novembre 2013 16h27

CE N'EST DONC pas un hasard si LES CONDITIONS DE LA POSSIBILITÉ DE L'EXPÉRIENCE a choisi, pour son numéro un, de faire l'actualité avec le suicide collectif, Violante Claire et Comte. On y découvrira, sur ces thèmes éculés, des variations qui pourraient bien se laisser entendre déclinées sur le mode "infini", si l'on prend soin d'enclencher la touche finale. En route pour la prochaine étape.

vendredi 15 novembre 2013 16h26

DE BON MATIN, sorte d'officier de liaison, est une publication qui fait également charnière entre la série précédente des pamphlets et celle qui s'avance. Gigabrother y représente la matière principale, laquelle va s'estomper pour revenir plus vigoureusement plus tard, toujours... comme toi, qui va voir ailleurs, toujours, et reviens corps et bien. On y trouve matière à rire, et ça tombe bien, c'est fait pour ça.

vendredi 15 novembre 2013 16h25

MEDIUM aurait donc pu être le nom du futur Geournal, s'il ne s'y glissait pas la notion de médiocre, de moyen. Dommage. Moyen, un moyen, n'est pas forcément médiocre ou moyen. Un moyen peut être excellent ou non... Moyeu? En attendant une éventuelle suite du Geournal, LE MIROIR PUBLIC vient faire transition, pour donner un aperçu du fonds de commerce de ce que c'était, ce qu'on appelait le public de la littérature. Peu ragoûtant, pas envoûtant, mais tel quel et ne donnant (presque) rien à regretter.

vendredi 15 novembre 2013 16h23

C'EST OSCAR CÉRAL, dans le numéro un de la publication séculaire Apnées Interdites, qui écrit ce qui suit :

"QUE SONT les pamphlets de MPC, sinon une sorte d'autobiographie par le journal? Non pas seulement le "journal" tel qu'on en tient un au jour le jour, confident des pensées secrètes ou séjour du miroir de la granthomie particulière, mais un journal par le journal, une «presse du coeur» d'un genre inédit, qui relaterait les mouvements de l'âme, puisque c'est le seul événement qui se produise?

CONTRADICTION dans ses propres termes, puisque le média se justifie en "valant" pour tous, en informant la vie quotidienne pratique de la communauté: prix de la baguette, météo, horaire des marées, des foires et des expositions. Formule almanachiste qui sut aussi faire valoir les fictions romanesques, dans le petit coin du feuilleton, quand l'actualité des premières pages laissait reposer la feuille informante vers l'automne de sa dissolution sous les épluchures des pommes de terre et dans le barbouillage du cirage des chaussures. Juste avant elle, les petites histoires venaient, viennent toujours dans le média à l'heure de l'endormissement, bercer les angoisses et l'espérance, qui ne rime pas avec rance pour faire joli. Le petit conte du feuilleton était le petit moment de vérité du journal. Sa vérité d'hyperfiction arbitraire mais collectivisée.

À L'HEURE DU MEDIA-COUCHE-TOI-LÀ, l'importance accordée à ce qui est urgent pour l'homme vient résonner curieusement dans le mot "medium". Les levers de lune et la saison des plantations se courbent sans rompre sur des aspects plus intimes, mais tout à fait, et même bien plus indispensables à la croissance de la plante humaine, cette sous-espèce animale ratée, en mal de mutation radicale.

AUSSI les fluctuations, marées, humeurs montantes ou descendantes dont les pamphlets de MPC se font le reflet, peuvent bien se prétendre d'une autre conséquence que le prix du fioul ou le nom d'un nouvel administrateur, renseignements de dixième ordre en comparaison. Et pas seulement à l'heure de la cérébralisation des grandes orgues zintailaictuailes de moumouche. La manchette comtienne est celle de l'être, son quéâtre à lui et comme il l'entend, sans même procurer les détails convenus, et qu'il est convenu d'exiger, de tout véritable "journal" qui se respecte: chronologie, faits avérés, état civil, proutprout freuduleux, etc.

ESTIME, estimation... toujours déçue, l'estimation publique du "journal" comtien, renforce l'estime qu'il se doit à lui-même. Non pas en tant que Monsieur le Comte, mais en taon que Comte de fée, Comte à dormir debout. En tant que n'importe quel laissé pour Comte. Le Comte Heurbleu, comme il s'appelait dans son enfance, lorsqu'ayant bricolé une montre bracelet où ne restaient plus que le verre et le cuir, il tournait impatiemment dans la rue dans l'espoir qu'un passant lui demande l'heure pour lui mettre sous le nez son poignet avec le petit cadran arborant un papier mentionnant: «IL N'Y A PAS D'HEURE POUR LES BRAVES.»

FORME PLUS véridique de l'actualité, le journal MPCien almanarchiste, stirnerien, est la formule qu'il s'est choisi avant et après tous, avant tout par jeu et finalement par amour du journal, par une véritable journalomanie foncière, tendresse pour la page des "je".

SOLILOQUE sans doute que cette autoactualité, qui ne regarderait que son autoteur? N'ayant d'intérêt que pour lui? Et si s'adresser à soi-même comme à tous, n'était pas le plus mauvais pas de la véridiquité, et peut-être la seule façon de s'adresser au monde, à l'autre, comme on fait les choses au mieux de ses possibilités, "comme pour soi?" Autoportrait par voie de presse... Sans qu'une intimité soit menacée... proposant l'accueil non pas d'un voyeurisme, mais d'une curiosité... Il n'y a pas là, seulement, rien de neuf, mais tout. Démonstration de ce qu'est une invention au sens classique du terme.

IL N'EST PAS BESOIN d'être grand sorcier, pour concevoir qu'une telle œuvre attirerait par excellence sur elle intérêts, convoitises, imitations, études et commentaires. Et en effet elle s'y prêterait parfaitement, encore mieux que bien d'autres œuvres particulières d'artistes ou de littérateurs. Mais si l'on s'y penche avec deux doigts d'attention, trop parfaitement bien. Contenant elle-même sa propre glose, son propre commentaire incorporé. Ne laissant plus la place habituelle au chercheur. Déjà chercheurisée. N'autorisant pas le découpage en rondelles pour manufacturer de l'homme et encore de l'homme à la pelle pour nourrir de l'homme à découper en rondelles, etc. Ça devait arriver. On n'attendait que ça!

C'EST CET ASPECT trop plein, trop rond, trop autosuffisant, ce truc du Mike-s'encule-lui-même dont on l'a brocardé avec esprit dans son époque téquenaude, qui l'aura rendu si inconsommable, tellement inutilisable, souvent, malgré les séductions du mal-compris. Cette oeuvre est une forteresse imprenable (parce que déjà saccagée) qui provoque, incite, intime à l'émulation, pas au bla-bla. Il faut être à sa hauteur, la dépasser, ou la vénérer. Plus fort que la mystique, plus féroce, plus avide, encore plus indifférent que le moustique qui ne veut que ton sang.

MPC restera une terrible campagne teasing dont la conclusion n'est jamais donnée, parce que trop donnée. À CHACUN, et surtout à tous, un à un, est donné de méditer l'énigme de cette absence, solutionesque, de solution. Solution qui, on le devine, ne pourra jamais être que ponctuelle, insaisissable, personnelle, n'émergeant dans l'instant que pour se refondre dans les profondeurs d'une onde, comme d'un monde insondable.

L'ŒUVRE de MPC est donc rien. Un néant exactement classique, somme accidentelle de tant d'efforts totalisés par l'homme auteur de lui-même depuis l'inouï des temps. Rien ici à gratter, tous les tics sont en toc et d'hier, démonétisés pour la plus grande valeur possible à venir. La négliger, lui témoigner du mépris, c'est se poignarder soi-même dans le dos. N'est-ce pas amusant? Ça l'amuse en tout cas, lui, MPC. On le citera en manière de conclusion par sa parole sibylline célèbre: «Déguste.»

vendredi 15 novembre 2013 16h21

NOUS LISONS Rimbaud, Céline, Lautréamont, Sade et tant d'autres la mort dans l'âme. Que n'ont-ils pas fait comme contorsions damnées, pour plaire sans complaire, sans se déplaire! Quel désastre ignoble et misérable. Quelle honte pour les hommes! Sans parler de tous ceux qui l'ont conquis ce public, si regardant sur ses petites satisfactions. Ceux-là, que les orties du temps les dévorent à jamais. Car pour quel public pourrait-on représenter leur ignominie en exemple dans un musée, puisque musée meurt avec public? Oh oui, nous savons, ils sont toujours là, les musées... Mais ce sont les œuvres qui regardent les gens s'y promener et s'éloigner; le public, son fantôme, lui, ne les voit plus les œuvres, passant trop vite dans l'espoir de plus amusant, plus intéressant, plus anéantissant, surtout. Il s'achève.

vendredi 15 novembre 2013 16h 20

IL Y A DÉSORMAIS des gens qui se moquent de cette attente publique, qui écrivent et qui publient pour le bien que cela leur fait, sans qu'il s'agisse d'une nouvelle thérapie miracle à offrir en exemple... toujours et encore au public. Sans que cela soit un opprobre, un autistisme, de se moquer d'être vu ou lu, encore moins compris. Comprenne qui voudra, qui saura, qui essaiera, ou personne, tout aussi bien. Les artistes, les beaux, ont tant payé, plus que de leur sang, la rançon de cet outrage à leur délicatesse! C'est l'heure des comptes.

vendredi 15 novembre 2013 16h 19

FINIES LES TENTATIVES désespérées pour séduire ce gros bébé boudeur, si difficile, en lui mitonnant une petite pseudo-gourmandise sur mesure de plus, qu'il compissera dédaigneusement sans l'apercevoir, si on ne la lui fourre pas de force dans le bec au moment où, badaud, il baye aux corneilles. Le public n'est pas si bête, entend-on dire. Il est au moins assez bête pour s'en laisser persuader... et par conséquent ne pas avoir à fournir le moindre effort.

vendredi 15 novembre 2013 16h 18

LASSITUDE sonne le glas tant attendu du malheur des auteurs. Ce malheur s'appelait le public; il a disparu avec lui.

vendredi 15 novembre 2013 16h 16

QUE NOS PUBLICATIONS soient lues, nous n'y voyons pas d'inconvénient. Mais si ce n'est pas le cas, c'est dommage sans doute, mais pas pour nous, qui avons tout le bénéfice de ces textes que nous lisons attentivement, jalousement!

vendredi 15 novembre 2013 16h 15

NOUS LE DISONS et le répétons, c'est le lecteur qui produit le texte. Pas de lecteur, pas de texte. La notion d'auteur est l'idée la plus douteuse qui ait jamais vu le jour. C'est moi, quand je le lis, qui confère sa qualité à un texte. Mon regard lui donne sens ou non-sens, je suis le maître de son propos. Ce que j'entends, voilà ce qu'il dit. Il est magnifique si je veux. Il est nul si je veux. Et surtout il m'est utile ou non, si je sais me le concilier, m'en servir, quel qu'il soit et peut-être tout différemment dans une heure.

vendredi 15 novembre 2013 16h13

D'OÙ VIENNENT ces textes? On ne sait pas. On les trouve, on les publie comme des objets trouvés. Publierait-on n'importe quoi? Allez savoir. Pourquoi pas? Nous ne comprendrions rien à une politique éditoriale qui "chercherait" des textes, alors qu'il n'y a que ça partout. Ne sont-ils pas cocasses, avec leurs pincettes, ces anéantis d'éditeurs qui trient les textes comme des lentilles. Ils ont des "critères", les pires, ceux de leurs clients, qui d'ailleurs n'existent même plus.

vendredi 15 novembre 2013 16h12

PRÉCIPITATION, AVALANCHE DE PAMPHLETS sur la grève lasse où cette tempête nous accable d'un surcroît de travail, à nous qui sommes déjà débordées quand il n'y a rien à faire. Ramasser ces choses, les trier, les mettre en ligne est épuisant. Nous prions pour que cette grave crise de pamphlétomanie finisse...

jeudi 7 novembre 2013 11h47

Le SATELLITE AVEC VUE de Chpaltine monte sur la scène à Florence dans sa version italienne sous les bons auspices de Fausta Rigo. Rendez-vous à Firenze pour la première! Quel meilleur prétexte pour aller en Italie?
mercredi 6 novembre 2013 17h30

IL EXISTE UN LIVRE après la fin du livre. Ouf. À peine sortie de l'adolescence, à laquelle on subodore qu'elle restera fidèle, c'est FRÉDÉRIQUE NICHT qui nous l'a apporté. Son premier roman s'appelle ROUGE MORT, polar de 138 pages, haletant comme il va de soi dans son genre. Avec une vraie salope de tradition, de vrais cons, attachants, ou non.

UN SPÉCIAL QUÉÂTRE POLICIER est consacré par le magazine FIGURES à Frédérique Nicht qui réussit à être sérieuse et drôle à la fois, ce qui n'est pas si évident, vous n'avez qu'à essayer pour voir.

À la Nicht!

lundi 4 novembre 2013 10h19

Qu'est devenu le monde? Il est là, tout entier, en modèle réduit dans le journal, alias "les média", usurpation de pluralité. Tout en un, pratique, bien en main, Minimonde est un outil de réduction qui ronronne sourdement, à la discrète vitesse des microprocesseurs. Un incendie silencieux, qui ne crépite plus comme les téléscripteurs d'antan. LE GEOURNAL, mot d'ordre du mot d'ordre, en est la quintessence sereine. Tout finira dans le Geournal. Débordant d'industrie et de vitalité maladive, comme tout ce qui se sent crever, la publication officielle de la pensée journaliste fait son dernier numéro en deux étapes, 2, 3. Tévécharge.

jeudi 24 octobre 2013 03h59

Découvre la version électronique du LIVRE À DEUX PAGES avec CLIQUETTE!
vendredi 1er novembre 2013 15h01

Quand la littérature s'amenuise, il faut bien qu'elle s'affine. Pourquoi les auteurs seraient-ils plus bêtes que les commerçants? Déterminées à ruiner imprimeurs, éditeurs et libraires, nous lançons sur le marché LE LIVRE À DEUX PAGES, simple objet recto-verso, ingénieusement nanti d'un onglet qui fait office de tranche.
Cette nouvelle collection aux PRESSES DE LASSITUDE, dirigée par Vautréamont, propose déjà 15 titres à 0,63€ la tête de pipe.
Le périodique LE TAFÉ-QUÉÂTRE présente exhaustivement cette brûlante actualité qui ne ferait qu'une courte flambée dans la cheminée. On peut s'en réchauffer de mille autres manières.

lundi 21 octobre 2013 01h10

VOUS AVEZ ÉTÉ nombreux à relayer l'info concernant l'épidémie de réitite. Votre mobilisation permettra d'en étendre, avec le secours de la chance, les ravages à perte de vue, et donc de susciter une mobilisation plus conséquente des fondations et de la recherche.
Si vous n'avez pas encore eu la réitite, ou le tract, ce qui est la même chose, téléchargez-le vite et faites-en profiter vos amis. Il n'y a qu'en contaminant plus qu'on pourra VAINCRE LA RÉITITE.

mardi 15 octobre 2013 05h13

Toujours pas mortes. Bizarre. On a parfois plus de ressources que l'on ne croit... Pour ce qu'on en fait.
samedi 27 avril 2013 00h28

SATELLITE AVEC VUE de Guillaume Chpaltine a été traduit en allemand par Peter Nagel sous le titre
Satellit mit Aussicht.
VOUS AVEZ CINQ MINUTES À PERDRE? Et pourquoi pas les gagner? Cliquez et recliquez sur la page de Gigabrother.com. À chaque rafraîchissement un nouveau slogan-panneau s'affiche, en alternance avec la lettre qui annonce la réédition. D'après la presse d'époque (Nova Magazine essentiellement) Le Géanfrère était le leader français du site web... de quoi? Esthétisme gratuit ou futurisme alien? Ça reste encore à déterminer.
La reparution chez Lassitude reproduira la totalité du site tel qu'il était avant de tomber en ruine puis d'être retiré entièrement de l'Internet. Abreuvez-vous de l'affichage aléatoire, tout en imprégnant votre rétine, autant dire trempez votre cerveau, imbibez-le comme un buvard du logotype de GIGABROTHER.COM, plus qu'une image de marque, une empreinte de marquage. Soyez les premiers à la sentir s'incruster dans votre chair cérébrale par voie oculaire, avant que cela ne devienne obligatoire! Comme à la télé, sachez choisir les bonnes chaînes à vos ancres, les bons câbles à vos boulets! Vous pensiez que le contrôle c'est fun? Attendez, vous allez voir, c'est encore mieux que ça. Bien rigoler, c'est bon pour la santé.
vendredi 26 avril 2013 11h24

LES DISQUES DE LASSITUDE suscitent une abondance de nouvelles parutions du Quéâtre, cette revue qui se consacre aux modalités représentatoires depuis l'ennui des temps. Elle fait paraître non seulement un QUÉÂTRE DES DISQUES DE LASSITUDE, mais également, à l'occasion de leurs éditions au Disques, un QUÉÂTRE DE PERPLEX BARQUETTES, le groupe qui a survécu au décès de son promoteur Melba Ray.
Puis LE QUÉÂTRE DE WILLIAM MOROSE tente une approche délicate du maître du lugubre et du carton-pâte. Enfin LE QUÉÂTRE DE FRUSQUIN GRELIN GLIN-GLIN FREDON DE LA LIMACE jette un regard alerte sur le fils de Mike. Encore un fils de... qui profite de la notoriété de son père pour faire carrière à sa suite dans la musique? Pour un début de carrière, cela n'aurait-il pas plutôt des allures d'adieux à la scène ou de retraite anticipée dès l'adolescence?
N'oubliez pas, vous êtes chez Lassitude. Bonne dégoûtation.
vendredi 26 avril 2013 11h23

«La nouvelle vient de tomber à l'instant sur les téléscripteurs qui nous tiennent informés, depuis la plus vénérable antiquité, des faits les plus immédiats: on a enfin trouvé d'où viennent la pluie et le beau temps, autant dire, on sait TOUT.» Voilà l'audacieuse, l'étonnante l'ahurissante nouvelle qu'annonce un organe de presse indépendant à l'irréprochable objectivité duquel nous nous empressons de faire relai. Précipitez-vous sur LE GEOURNAL (prononcez «journal») pour vous repaître, tel l'alerte bovidé bio au pré dès potron minet, des détails gouleyants du scoupe. Vous n'en reviendrez pas!
vendredi 26 avril 2013 11h19

Ce n'est pas une moindre exclusivité que nous propose LE MIROIR DU TEMPS avec l'éternité de sa deuxième édition, en imprimant l'extrait d'un roman inédit que d'Orient elle leur envoya. Cette actualité perpétuelle s'illustre et s'orne de deux photographies de Violante Claire, celle qui revient vers elle "parmi les masques". Apprenons à voyager à son exemple, dans nos psychés ravagées, nous y trouverons beaucoup de bribes à glaner de nos états déchirés ou vainqueurs.
vendredi 26 avril 2013 11h14

LES LIVRES CHEZ LASSITUDE ne se gallimardent, enfin nous ne les gallimardons quà très peu d'exemplaires, quelques dizaines seulement parfois. Non, nous n'avons pas le manque de goût de justifier les tirages. Si vous y tenez, on vous mettra un numéro sur votre copie. Tout ça pour justifier par contre, des prix plus élevés, mais pas mieux élevés, que chez les autres gallimardeurs. Mais à propos, savez-vous ce que Gallimarder veut dire? Non? Peut-être gallimarderiez-vous sans le savoir, par hasard? Informez-vous.
Le quéâtre produit justement une édition spéciale consacrée à l'historique du gallimardage au travers des âges. Très spéciale. Nous essayons de brûler les étapes et les ponts derrière nous avant qu'on nous les coupe, ce qui nous tirerait le tapis de dessous les pieds, si vous voyez ce que nous voulons dire. Ça peut créer des passerelles fraîches, suspendues par dessus des abîmes, affaire de souplesse et de rapidité. Et vous, vous n'aimez pas vous amuser? Par dessus le feu il faut danser vivement, il n'y a qu'ainsi que nos effets ne s'enflamment! Qu'y pouvons-nous? Nous sommes très nrfés. Lisez LE QUEATRE DU CRIME. Toujours gratuitement téléchargeable et imprimable en PDF.
vendredi 26 avril 2013 11h11

DEUX PUBLICATIONS de premier ordre, LE QUEATRE FRANÇAIS et LE MIROIR DU TEMPS, dont l'indépendance ne saurait être remise en question, font coup sur coup une édition spéciale entièrement consacrée au dictateur automatique GIGABROTHER, notre très-très-grand-frère à tous, l'icône unique de nos temps teratechnocratiques.
C'est que, dans l'air saturé de gaz délétères, méphitiques, de nos cités tentaculaires, s'insinue peu à peu la nouvelle d'une parution imminente, qui doit faire trembler, d'excitation comme de terreur, petits et grands: celle du site GIGABROTHER.COM republié au complet sur un disque bientôt disponible aux DISQUES.
À NOTER que le quéâtre français est disponible en version normale ou en version en gigafonte.
vendredi 12 avril 2013 19h56

Ouverture officielle des DISQUES DE LASSITUDE avec 3 albums en CD, POPIETTES par PERPLEX BARQUETTES, DÉCHETS DE SOINS EXTERNES À RISQUES INFECTIEUX MOUS par WILLIAM MOROSE, et SONNÉ par FRUSQUIN GRELIN GLIN-GLIN FREDON DE LA LIMACE.
COMTE, à l'initiative des Films de Lassitude, a monté 3 clips qu'on trouvera sur les pages de présentation de ces trois albums CD, proposés chacun au prix de 15€ port compris.
Mercredi13 février 2013 17h02

Notre revue LE QUÉÂTRE entame sa deuxième série avec cinq nouvelles parutions.

AU PROGRAMME DU QUÉÂTRE DES MARIONNÊTES, Guillaume CHPALTINE pour sa pièce BUTIN DE GUERRE, une représentation dont tous les hommes essaient de fuir, sans pouvoir trouver vers où. La femme, seule, veut rester. Une pièce à la fois désuète et futuriste, hors du temps, de l'espace, au delà des formules, des sentences et même du goût ou des couleurs. Simplement l'articulation de la langue française,
une langue belle comme de la soie, à l''extravagance méticuleuse. Les archétypes - (les archés-types, aimerait-on écrire, puisque les soldats tiennent ce spectacle en joue) deviennent des types, les types des personnes, des personnages se dégagent et s'incrustent avec dextérité, vivent, souplement conduits par les mouvements de cette langue qui les anime. Une arme bien entretenue, à la détente sensible.
À cet égard, presque plus du ballet que du théâtre, tant le motif est prétexte à des entrées, des sorties, des chutes et des envols, des éclats, des plages qui se coulent dans la musique labiale, le travail d'un ingénieur du quéâtre.
Ce pamphlet 4 pages se télécharge gratuitement, au choix en version 4 pages ou imprimable en A3.

LE QUÉÂTRE DES OPÉRATIONS dénude les deux fils jumeaux d'une prise de terre, Le peintre MAHUT et son amie VIOLANTE CLAIRE, qui est l'auteur du tout récent TECHNIDOLOR, et dont L'EXTREME POINTE DE L'AGE DE FER et UNE FILLE COULE, épuisés (comme nous), n'ont toujours pas été réédités.
Si le propos chez CLAIRE est l’inquiétude, l’ennui, la vacuité, aucune anxiété, aucune angoisse; les romans de Claire sont le produit de tout cela surmonté, éludé, dépassé dans l’espace d’un mystérieux sourire vainqueur à la da Vinci. Tout vole, tout glisse s’élance, tout pour la vivacité.
Les héroïnes de Claire passent comme en songe, comme par magie sur un monde noir et menaçant, terrible, grouillant d’horreur et de meurtres, dont elles s’évadent par l’absentéisme chronique, la vitesse du déjà-plus-là, mais surtout par le hasard et la chance, le jeu.
Le roman décidé à nous servir de talisman, de porte-bonheur, et d’invitation à faire le plus de bêtises possibles, et forcément dans la plus grande ignorance possible des conséquences.
Et voilà le bateleur qui resurgit : « Un volume de Violante Claire en poche, et l’on peut traverser la rue sans regarder! Et si par malheur vous vous faites écraser, c’est qu’un accident, hélas, est bien vite arrivé!»
Son alter ego le peintre MAHUT, à la noirceur tout aussi compacte mais muette, lourde de la fatalité de la peinture qui déploie sous sa palette-fantôme l'arachnéenne crudité de son vrai visage, est un frère en ténèbres et en «Laisse-tomber-la-neige».
Quand il n'y a rien à faire, rien ne sert de contrefaire. Seule la portée de la méditation prend du sens.
Une occasion de se souvenir que les destins de peintre-à-la-chaîne, comme le 20ème et puis toujours plus risiblement le 21ème en propose en quantité industrielle, sont insignifiants.
Gros plan, plan-séquence sur l'endroit et le jour où la peinture s'est arrêtée.

LE QUÉÂTRE DES HOSTILITÉS sort les boulets rouges contre le pompiérisme inassumé et nul, la mocherie officielle qui règne uniformément par la terreur. L'EDITION FRANÇAISE ne mériterait-elle pas, elle-aussi, quelques éclats d'obus qui ne seraient pas perdus pour tout le monde? Nous pourrions bien y songer, si ça nous amuse.
Mais rien ne rongerait nos meilleures dispositions comme cette vieille garce la mère TUMEUX, et nous lui préférons de très-concrètes, très-positives et très-réjouissantes solutions à nos petites misères, somme toute, proportions gardées, assez modestes pour être enjoueuses. Ce pamphlet 4 pages se télécharge tout aussi gratuitement, en version 4 pages ou imprimable en A3.

QU'EST-CE QU'UN PROJET QUÉÂTRAL? En voici une esquisse étonnante. Questuc Roi surgit comme l'essence même de ce que serait une vision gigathéâtrale, d'un emboîtement où la représentation deviendrait superhumaine. Comment se tenir en une telle dimension? C'est le défi quéâtral. Qui le relèvera? En attendant de vrais fiers-à-bras du déblayage culturel, LE QUÉÂTRE DU ROY défriche un champ de ronces qui promet peut-être un beau jardin, QUI SAIT?

UN AMI, UN VRAI? On ne peut pas compter sur beaucoup. C'est pourquoi, même mort, Frédéric Nietzsche, cet auteur que beaucoup d'ados allemands croient avoir été un auteur français, est un compagnon dont la précieuse fidélité se renforce à l'épreuve du temps. On trouvera gratuitement téléchargeable chez Gallica.fr les merveilleuses traductions d'Henri Albert, le premier à avoir fait découvrir les livres de Nietzsche aux français.
Nous consacrons LE QUÉÂTRE DE FRÉDÉRIC NIETZSCHE tout entier à un seul aphorisme de la Gaya Scienza, ce titre qui a toujours été traduit par "Le Gai-savoir". Pourquoi, puisque le titre original du livre en allemand est en vieux provençal? Qu'importe. Il nous semble parfois qu'une métaphysique toute entière, en armure flamboyante, casquée, juchée l'épée haute en main sur son destrier caparaçonné, surgit du riant savoir de ces chevaliers aux moeurs si libres et si joyeuses, qui vécurent autrefois dans le Sud de la France.
Lundi 11 février 2013 04h16

ON NOUS DEMANDE beaucoup: Où trouver de la documentation sur le quéâtre? Rien de plus simple, il n’y a que ça... Ça dégorge des bibliothèques et des sites internet. Et au sens le plus exact, il n’y a QUE de la documentation sur le quéâtre et pire, que du quéâtre lui-même partout. Le quéâtre s’autodocumenterait jusqu’à être introuvable en tant que tel?? En effet on dit souvent: un thème trop général n’est pas un thème: la couleur, la lumière, l’homme, etc. Cela ne vaut pourtant pas pour le quéâtre, qui est partout et nulle part sans jamais se départir de sa nature quéâtrale, de son comportement quéâtral, de son histoire quéâtrale, de son langage quéâtral, de sa métaphysique quéâtrale, la quéâtrosophie. Nous sommes tous quéâtraux, et tous des quéâtreux. ET TOUS METTEUR-EN-SIGNE !
Dimanche 27 janvier 2013 11h26

BUTIN DE GUERRE, la pièce de Guillaume Chpaltine, répond désormais présent à l'appel.

Lundi 17 décembre 2012 13h04

Le peintre Hans Holbein vient d'éditer un tryptique chez Lassitude Press New York. Mort depuis très longtemps, Holbein demeure un peintre contemporain, dont l'oeuvre vit comme ses modèles vivent sous nos yeux, bien davantage que les fantômes de chair et d'os qui nous traversent sans nous voir.
Téléchargez gratuitement le tryptique MAKE YOURSELF A DYING, dont la valeur inestimable à l'instar des dessins originaux, est du même prix.

nota bene: ces trois panneaux sont au format letter US, évidemment.

Lundi 2 novembre 2012 0h03

Présentez... armes! La sortie de BUTIN DE GUERRE est reportée à janvier 2013. Repos.

Dimanche 21 octobre 2012 14h57

BUTIN DE GUERRE sera la deuxième pièce de Guillaume Chpaltine à paraître aux Presses en novembre, après le succès de SATELLITE AVEC VUE.

Dimanche 21 octobre 2012 14h56

LE PAMPHLET L'HYDRE poursuit son cours, en avant toute vers le grand large, avec son numéro deux dénommé L'HYD(R)EUX, développant le thème du naufrage esquissé dans la première édition, laquelle est toujours disponible ici.

Samedi 20 octobre 2012 2h31

CONTRAIREMENT À NOS PRINCIPES, avons déchu jusqu'à faire une «table» de présentation des produits Lassitude dans une soirée privée, à «L'art room», qui plus est.

L'EFFONDREMENT DU VESTIAIRE à côté duquel nous avions installé notre petit étalage, s'il n'a entraîné l'endommagement d'aucun de nos livres et dvds, a eu une tout autre et bien regrettable conséquence: dans la panique et la confusion qui en ont résulté, nous avons égaré notre rouleau de Scotch et une boîte de punaises neuve, lesquels n'avaient même pas servi, puisque notre hôte, craignant que l'on altère ses cinq couches de laque noire, nous avait fourni des Pattex, afin que nous puissions apposer nos affichettes (en téléchargement gratuit). Voilà bien l'exemple de la façon inopinée dont peuvent survenir d'effroyables bouleversements. À méditer.

Jeudi 18 octobre 2012 19h51

EN ATTENDANT L'ÉDITION 2013 du film de choderlos de Huis-Clos QUATRE, laquelle augmentera le film-culte des années 90 de nombreux documents d'époque, on pourra non seulement visionner la nouvelle bande-annonce, mais aussi lire avec profit les 3 pamphlets concernant une notion qui, n'en doutons pas, fera couler beaucoup d'encre: LE QUÉÂTRE, et qui dérive du film en question.

LE QUÉÂTRE des évainements, LE QUÉATRE de bavelourd et LE QUÉÂTRE d'avariétés (ainsi que du cinématautomatoquéâtrographe) apportent des précisions définitives sur les conditions de la représentation (depuis l'espace ouvert du théâtre grec jusqu'au confinement de l'écran de télé sur le frigo), ainsi que des propos inédits de Huis-Clos au sujet de son film. À ne pas rater, en téléchargement gratuit!

Jeudi 18 octobre 2012 12h15

LES BUREAUX DE LASSITUDE DÉVASTÉS PAR UNE EXPLOSION AUX BÂTONNETS
Par quel miracle en avons-nous réchappé ! ? C'est fort heureusement à une heure indue de la nuit dernière que l'explosion s'est produite, qui n'a criblé de trous, par chance, que la femme de ménage. Nous n'aurons eu qu'à en changer. Ouf!

Lundi 15 octobre 2012 19h01

VOUS DÉVOREZ LES LIVRES... et si c'étaient les livres qui vous dévorent !? Sekens Murdock paya de la vie sa découverte terrible concernant nos moyens d'expression. Faites prudemment connaissance avec les quenottes pointues tapies au coeur de plus d'un texte, à l'apparence pourtant si débonnaire... LE CAS MURDOCK, ouvrage majeur de plus de 500 pages, qui paraît à l'occasion des 300 ans des Praysses de Lassitude, est une enquête sans précédent sur une figure essentielle de la pensée contemporaine . LES TRENTE COPIES se présentent sous jaquette originale, 30 jaquettes recto-verso (et bandeau) propres à chaque exemplaire. Voyez-les ici, apprenez ceux qui sont encore disponibles, et choisissez ou réservez dès maintenant le vôtre. Notez que le tirage de ces trente exemplaires n'est pas justifié façon 06/30...

SI BESOIN EST, il y aura retirage. Comment, si vous êtes un acheteur de la première série de «Le cas Murdock», vous protéger d'un retirage? Facile : Évitez de parler du livre à vos amis pour mettre un frein au phénomène du bouche à oreille, lequel produit tôt ou tard une demande nécessitant une réimpression si fatale à la rareté de votre exemplaire. Gardez donc un silence circonspect, jaloux, au sujet de votre lecture.

POURTANT en cas d'effet boule-de-neige, il faut vous consoler à l'aide d'une information importante : ce tirage «de tête» ne sera jamais réitéré à l'identique. Au contraire de nombreuses erreurs encore à découvrir par nous seront décelées et corrigées, rendant par là votre copie uniquement issue de la première édition.

Lundi 17 septembre 2012 11h15

TROP DE PRESSION... À l'issue de la tentative de suicide des soeurs jumelles Hildegarde et Rosemonde de Guerlas (suite à un arrangement entre elles, Hildegarde avançait vers ce qu'elle croyait être sa soeur tenant comme elle un pistolet à la main - comment avait-elle oublié que sa soeur est tout aussi gauchère qu'elle ?? - elle ne tira que dans le grand miroir du hall qui se brisa), d'une crise de nerfs d'Hector Redwinbuth, d'une menace de démission de Gigoth Korback et d'une dépression d'Hélène de Guerlas (soeur ainée des précédentes) qui a liquidé son agence de voyance industrielle « Les impures et les Mourantes » pourtant florissante, des rumeurs de fermeture hantent les couloirs tendus de crêpe bretonne des bureaux de Lassitude.

Jeudi 2 août 2012 5h45

LA RECHERCHE LA PLUS AVANCÉE nous procure une fois de plus une découverte révolutionnaire, alliant graphisme et soins curatifs: le LOGOPLASME.

CERTAINES IMAGES ont prouvé leur efficacité pour soulager les douleurs et même guérir les maux les plus tenaces. De patients efforts ont ainsi permis de détecter des signes spécifiques qui, placés sur le corps au bon endroit, réduisent d'abord les symptômes douloureux puis guérissent tout bonnement dans la plupart des cas. Seul un minimum de patience est requis.

L'IDÉAL est de posséder ces signes, issus d'une tradition ancestrale, en métal ou en pierre (précieuse ou semi précieuse ou associée au métal) et de les porter à même la peau, sous des sparadraps ou des emplâtres pour les cas les plus graves, aux endroits douloureux – mais il est patent que le résultat de ces recherches est encore si neuf que rien n'existe encore dans le commerce – il s'agit donc d'une sacrée exclusivité Lassitude.

Nous vous proposons donc de télécharger gratuitement les logoplasmes et de les imprimer tout simplement sur papier – les résultats seront sensiblement les mêmes, sauf qu'ils seront un peu plus longs à s'opérer. Comme il vous faudra les appliquer de façon répétée, nous ne saurions trop vous recommander de les contrecoller sur un carton fort, et d'en faire plusieurs jeux. En avoir un à portée de la main au moment crucial peut-être salvateur.

ZELZE, apposé sur la tempe, calme le mal de tête. Sur la nuque son image augmente grandement les facultés intellectuelles, nous la prescrirons surtout pour les étudiants et lycéens en période d'examen. Il divertit, égaie petits et grands.

BXVA soulage le foie, la vésicule biliaire, les poumons et le coeur. Il accroît la puissance virile, il n'est que d'en porter l'image sous les testicules pendant un jour ou deux. Accroît également la fécondité chez la femme, appliquer sur le bas-ventre. Aussi excellent dans un petit sac en tissu porté autour du cou.

Dans tous les cas de nervosité ou d'incertitude, d'angoisse, de stress, il est parfait de fixer son attention sur l'image d'ERURRI et de lui poser des questions auxquelles vous serez surpris de recevoir des réponses claires et directement utilisables dans votre vie quotidienne et pratique!

QUERRE permet d'avoir toujours raison en toute circonstance (à conserver sous le pied dans la chaussure droite). Glissée subrepticement à son insu dans la chaussure gauche d'un ennemi, cette image produit une mort certaine et subite sous 24h.

VERR repose, ressource, reconstitue, il est bénéfique en période de transition, de transformation, ou simplement de vacances, glissé dans la poche (ne pas mettre directement en contact avec la peau).

LES LOGOPLASMES d'une manière générale vous apporteront détente, relaxation, repos, clarté d'esprit, santé générale, dynamisme, énergie et vitalité. Le transit intestinal recouvrera toute sa fonctionnalité avec l'ensemble des cinq images qu'il faut porter sur l'oesophage. Également très puissant par les yeux: pendre au rétroviseur de la voiture ou accrocher sur le bord de l'écran de l'ordinateur. Remarquable en fond d'écran de votre téléphone. Soigne les maux de dent et d'oreille, et toutes les douleurs du crâne. Enfin, l'un des moyens les plus radicaux, qui garantit une efficacité à longue échéance, est de se faire tatouer ces images aux endroits adéquats.

CES CINQ IMAGES proviennent d'une très ancienne science récemment exhumée et leur usage carrément miraculeux a été le fruit du hasard. En temps et en heure, les chercheurs qui en firent la trouvaille révèleront sans doute l'histoire de leur découverte; mais pour l'instant ils tardent à le faire, jaloux de leur tout nouveau savoir! Vous êtes, vous aussi, au nombre des privilégiés qui ont accès à cette aubaine. N'en faites profiter que des amis sûrs.

EN EFFET, la force de ces signes, comme tout ce qui agit puissamment, n'est pas absolument sans danger et pour ce qu'on en sait pour l'instant, ils ne doivent pas être utilisés à mauvais escient. Ainsi, essayer de nuire à d'autres par leur entremise (à nous en particulier, essayez donc) ne protège pas d'effets secondaires qui, certains chercheurs en ont fait les frais, peuvent vite devenir alarmants. Mais tant que vous êtes bien intentionné et ne souhaitez que votre guérison ou celle d'un proche, ces images sont débonnaires et bénéfiques. Bien se laver les mains avant et après chaque manipulation d'un logoplasme.

Samedi 14 juillet 2012 21h10


QUE FAIRE LE PROCHAIN WEEKEND ? Vous pouvez conjuguer culture et détente en réservant dès à présent «Chez Juliette», le gîte de charme des De Sade.
C'est la petite dernière, Juliette de Sade, qui en a eu l'idée, la bougresse, réinvestissant ses gains amassés dans le porno, où son nom lui a ouvert toutes les portes.
Une de leurs vieilles gentilhommières en déréliction, les De Sade l'ont transformé en gîte de charme comprenant hôtellerie, restauration et club échangiste équipé d'un donjon, sauna gay, etc.
Les enfants pendant ce temps-là n'ont pas été oubliés, un musée de cire donne à voir les figures des tortures tant historiques que romanesques, ainsi que les postures sexuelles de la plus classique à la plus singulière (beaucoup de tout petits, ayant déjà vu et revu tout ça sur internet, préfèrent les perversions plus alambiquées de leurs dessins animés). Le musée présente aussi un groupe très pittoresque: Le préfet de Police et l'un des fils du marquis procédant à la destruction de son volumineux et capital dernier ouvrage, «Les journées de Florbelle».

Rendez-vous dans cet établissement de luxe, que les plus familiers appellent déjà «Chez Juju», ce que n'apprécie guère Justine de Sade, la soeur cadette dont le nom commence par la même syllabe et qui fait une carrière bien moins tapageuse dans le monde.

Mercredi 13 juin 2012 02h54

Michel-paul comte, dans son pamphlet du même nom, annonce la fin d'un monstre, la masse, surnommée principalement l'hydre, entre autres métaphores cristallisées, précipitées sous forme de troupeau, essaim, vol à plumes, à poils ou à écailles. Une telle chose est-elle prédicible? N'est-ce pas plutôt l'ancien publicitaire reconverti dans l'ultrapromotionnisme et l'intelligent porno qui tente de s'extirper du piège léthal des médias de masse? Ou invente-t-il la réalité nouvelle? Quel Jérôme Bosch d'aujourd'hui représenterait un tel tableau? À vous de voir. Téléchargez L'HYDRE dans son intégralité en .pdf, ainsi qu'une version anglo-saxonne antérieure, de provenance inconnue, THE HYDRA.

Lundi 11 juin 2012 13h20

Après la parution du tout dernier texte de Violante Claire, technidolor, voici celle de son tout premier roman, lequel a connu des péripéties d'édition rocambolesques que personne ne croirait. Les presses de lassitude sont fières de proposer aujourd'hui Le goût de la tendresse, restauré dans sa version originale par l'auteur même, au téléchargement gratuit en PDF.

Dimanche 10 juin 2012 20h17

Aussitôt dit aussitôt fait, la pièce de Guillaume Chpaltine, satellite avec vue, a été traduite en italien par Beppe Chierici. Sera-t-elle montée à la scène, à Paris ou à Rome ? Rien n'est encore conclu. En attendant, à notre époque où la virtualité prend le pas sur le «réel», la possibilité d'imaginer soi-même la mise en scène, en pli ou en boîte du texte, à votre convenance, est un luxe incomparable et qui protège merveilleusement des déceptions dues aux éventuelles maladresses et aux inévitables limitations de budget. L'esprit, les mots sont d'uniques intermédiaires, sur lesquels il va falloir compter plus que jamais. Ou sont-ce eux qui comptent sur nous? Soyons alors à la hauteur de leur attente.

Mardi 22 mai 2012 16h41

La bibliothèque nationale de france aspire tout. Le Grand Aspirateur envoie des robots moissonner sur Internet et tout est engouffré par le Leviathan de L'Electro-Ménager Culturel.
Cette semaine, nous avons collé un sticker «C'est de la merde» en lieu et place du logo de Paris-Match sur sa couverture. L'effet fut saisissant. Du coup, ce numéro de l'hebdomadaire est devenu le premier numéro du magazine «C'est de la merde». À quoi bon le déposer à la Section des périodiques, puisque ce texte comme le reste figurera au Grand Registre dès sa mise en ligne?
Le comité de rédaction des actualités de Lassitude se demande par ailleurs s'il ne faudrait pas plutôt, puisqu'il s'agit de désigner le dégoût et non simplement le peu de qualité, remplacer «C'est de la merde» (un peu franchouillard et libertaire - bref, prolo du ciboulot) par «Caca».
Caca a l'avantage d'être dégoutant et baveux, très concon™, vu son origine de babidiome. Mais en même temps bien littéraire si l'on s'en réfère à L'Antonin Artaud et bien sûr à sa célèbre reprise par Perplex Barquettes du: «Il y a dans l'être, quelque chose de particulièrement tentant pour l'homme. Et ce quelque chose est justement... le caca!»
«Vomi» fut alors évoqué, mais ses relents banlieue nous ont amené à lui préférer, dans le registre scato-déjectophile «Bonne dégoûtation».
Dans l'impossibilité matérielle de coller des stickers «Bonne dégoûtation» sur chaque numéro des 41000 publications périodiques que récolte la BNF pour faire du magazine «Bonne Deg» le plus important tirage de périodique français, nous estimons de l'autorité propre aux auteurs (qui ne saurait, sinon l'invalidant, être surpassée par celle des archivistes) que ce texte en tiendra lieu. Il ne s'agit pas d'un concept artistique précisons-le, puisque ni la Galerie ni le Musée, leurs pratiques et leurs tarifs artistiques ne sont ici envisagés. Uniquement la Bibliothèque.
Juste une occasion de représenter que l'ensemble foisonnant des publications, et du fait même de son foisonnement, n'est que le sempiternel recyclage innommable des mêmes ingrédients mal digérés, régurgités et réingérés sur le fameux principe de ce héros de l'impossible terminal, auteur à grand succès, Alain Fini.
Comme ce texte évidemment, même s'il est encore en mesure d'en parler vaguement.
Désormais tout chercheur conséquent même improbable, travaillant sur l'année deux mille douze, qui tapera dans la fenêtre d'un chercheur motorisé de la bnf (lieu nettement plus recommandable qu'Internet) les mots «merde», «caca», «vomi» ou «dégoûtation» tombera, s'il a la patience de feuilleter de nombreuses pages, sur ce document essentiel. Téléchargez gratuitement vos auto-collants «Bonne dégoûtation».

Dimanche 29 avril 2012 09h03

C'est de la merde fut à l'origine un projet d'édition d'autocollants destinés à conspuer les productions les plus dégradantes pour la collectivité humaine, tels le photomaton Harcourt ou des commerçants trop indélicats, dont les vitrines et façades peuvent s'en orner à juste titre. Évidemment couvrir toute la merde de stickers C'est de la merde semble irréalisable, il y en a trop, dans le cadre de la presse ou d'Internet par exemple. Il faut d'autre part juger à bon escient de l'apposition car tout n'est pas de la merde. Néanmoins le projet C'est de la merde est sans doute de la merde. Téléchargez gratuitement vos 24 c-est-de-la-merde, imprimez-les sur du papier auto-collant A4 et participez vous-aussi à l'opération.

Vendredi 16 mars 2012 05h58

The man with the golden dick 2e partie désormais aussi accessible que la première partie avec cette fois-ci plus de 90 minutes de films et clips en VO anglaise (États-Unis) sous-titrés en français : «Joybringer contre les encagoulés», «L'objouet sexuel», «Les images me gavent» et autres films pornos déclinent les arcanes de la domination de l'homme sur l'homme pour, bien sûr, le plus grand plaisir de l'homme.

Samedi 18 février 2012 21h25

Un couple de transexuels qui a adopté des nains, vous trouvez ça drôle? Non? Même s'ils regardent en famille, à la tévélision, des soldats qui clamsent en direct sur le plateau de tournage du satellite? Toujours pas? Peut-être est-ce vous, qui n'êtes pas marrant, alors ! (rires). Satellite avec vue, c'est la pièce de Guillaume Chpaltine qui va paraître également aux Presses.

sortie le 19 mars
Samedi 18 février 2012 21h20

Technidolor, c'est le titre du nouveau Violante Claire à paraître aux Presses. Il s'agira d'un court et dense texte qui débute à l'hôpital dans les images que des paupières blessées communiquent à la patiente, se poursuit avec un garçon de café antédiluvien qui a créé le monde, puis s'achève dans les voiles immenses et trempés de l'orage qu'une déesse fait déferler sur son passage.

sortie le 19 mars
Samedi 18 février 2012 21h11

À propos de marque-page, voici celui que Les Presses distribuent avec certains exemplaires marqués de dur et de L'homme à la peau de bite. Imprimez-le si vous voulez.
Samedi 18 février 2012 18h07

L'homme à la peau de bite poursuit sa carrière, aussi bien en anglais qu'en français à la librairie "Les mots à la bouche" avec l'appui de bandeaux publicitaires dont il existe aujourd'hui une soixantaine de versions différentes.
Les voici. Si vous commandez le livre, précisez-nous celui avec lequel vous souhaiteriez qu'il soit accompagné. Mais en vérité, à quoi peut servir un bandeau lorsque le livre est déjà acheté? De marque-page, évidemment.
Dimanche 29 janvier 2012

Après tout, pourquoi ne pas ouvrir le site.