Bad est cool. Juste un peu busy cette week. Ce n’est pas toi qu’il fuck, mais le system et le power. Plus il fume de la ganja, et plus il se laisse pénétrer par les good vibes du cosmos qui ne veut qu’une seule chose, qu’on soit tous fun, happy et free. Cela ne sert à rien de se prendre la tête. Ça tombe bien, le livre est bientôt fini et on n’a même pas à le fermer puisqu’on ne l’a pas ouvert. Bad Street Boy est no war, Bad est love. Fais passer l’info.
Fuck you par Bad Street Boy est un cas extrême du roman prout-moderne. Toutes les conventions sont réduites à néant à force d’hyperprésence, même les futures conventions. On sent comme si on y était le roman flottant dans des gaz, porté vers une absence de limite inconcevable. Lorsqu’il n’y a plus ni rien à écrire ni rien à dire, Bad le dit encore et c’est comme si l’expression humaine survivait à l’homme. Qui donc lit encore ? Et quoi ? Personne ni rien évidemment. Et si on n'a jamais lu, comment l’a-t-on jamais fait ? C’est là que ça devient passionnant. En effet, qui lirait un roman intitulé Fuck You par Bad Street Boy ? Le piège est complet. « J’écris à propos de mon expérience des mots. Tout écrivain n’écrit que de son expérience des paroles qui l’entourent. Je n’écris pas des romans, je fais des lignes, sanctionné pour mon mauvais behaviour par l’establishment. » Street Boy invente le badvardage. Traduction de l’anglais (États-Unis) et notice par Vautréamont La collection le livre à deux pages, dirigée par Vautréamont, a la vocation de publier autant des oeuvres originales que de rééditer tout le catalogue de la littérature générale condensé en des livres à deux pages, d’un abord simplifié, moins onéreux et moins encombrants. |
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accédez gratuitement à la collection complète en pdf téléchargeable et imprimable (carte 150mg minimum conseillé, reportez-vous aux TxT02, TxT03, TxT04 et pour la reliure prestige, au TxT10) DEUX exemplaires obtenus pour chaque recto-verso
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