GALLIMATIA

Vous ne trouvez pas que l’humour n’est pas très drôle? Tous ces efforts pour nous arracher des rires crispés, mal à l’aise, toute cette hystérie méchante, envieuse, anxieuse, larmoyante ou autre dont la propagande américaine (et les autres) a fait son fer de lance, n’est-ce pas atroce à crever? Nicolas prend le parti intuitif, très sage, de tout absorber. Le buvard est imprégné à en dégoutter. Alors il écrit. Son premier roman déborde heureusement de bien des manières de ce que Marcelle en pense: elle n’a pas l’impression qu’il s’adresse à elle, mais à un «public», et qu’elle doit alors contrôler sa bonne et due forme de «livre pour le public». Or le public ne l’intéresse pas; d’ailleurs il n’y a plus, malgré quelques apparences chétives soigneusement préservées, de public. So long. Marcelle adhère d’emblée au roman de Nicolas, par principe, parce qu’il n’a pas trouvé son public. Pour elle c’est déjà un succès. Nicolas n’a pas su ni pu extirper la faveur populaire (propriété privée de toute façon), parce que, malgré le désir qu’il en avait, il avait la tête ailleurs. C’est cette endroit, où il était, qui l’intéresse, elle.
Ce critère vaut mieux qu’une opinion favorable ou non, car qu’importent les avis personnels sur ceci ou cela? Il ne sont jamais personnels, ils ne signifient rien. Et en ce sens, paradoxal sans doute, Nicolas trouve un lecteur en Marcelle, et peut-être bien en d’autres aussi, pour la même raison, à leur insu, va savoir. Les lecteurs sont à inventer de toutes pièces, un à un. Il faut commencer par soi-même. C’est une sacrée paire de manches. Vautréamont

La collection le livre à deux pages, dirigée par Vautréamont, a la vocation de publier autant des oeuvres originales que de rééditer tout le catalogue de la littérature générale condensé en des livres à deux pages, d’un abord simplifié, moins onéreux et moins encombrants.



Vous ne trouvez pas que l’humour n’est pas très drôle? Tous ces efforts pour nous arracher des rires crispés, mal à l’aise, toute cette hystérie méchante, envieuse, anxieuse, larmoyante ou autre dont la propagande américaine (et les autres) a fait son fer de lance, n’est-ce pas atroce à crever? Nicolas prend le parti intuitif, très sage, de tout absorber. Le buvard est imprégné à en dégoutter. Alors il écrit. Son premier roman déborde heureusement de bien des manières de ce que Marcelle en pense: elle n’a pas l’impression qu’il s’adresse à elle, mais à un «public», et qu’elle doit alors contrôler sa bonne et due forme de «livre pour le public». Or le public ne l’intéresse pas; d’ailleurs il n’y a plus, malgré quelques apparences chétives soigneusement préservées, de public. So long. Marcelle adhère d’emblée au roman de Nicolas, par principe, parce qu’il n’a pas trouvé son public. Pour elle c’est déjà un succès. Nicolas n’a pas su ni pu extirper la faveur populaire (propriété privée de toute façon), parce que, malgré le désir qu’il en avait, il avait la tête ailleurs. C’est cette endroit, où il était, qui l’intéresse, elle. Ce critère vaut mieux qu’une opinion favorable ou non, car qu’importent les avis personnels sur ceci ou cela? Il ne sont jamais personnels, ils ne signifient rien. Et en ce sens, paradoxal sans doute, Nicolas trouve un lecteur en Marcelle, et peut-être bien en d’autres aussi, pour la même raison, à leur insu, va savoir. Les lecteurs sont à inventer de toutes pièces, un à un. Il faut commencer par soi-même. C’est une sacrée paire de manches. Vautréamont La collection le livre à deux pages, dirigée par Vautréamont, a la vocation de publier autant des oeuvres originales que de rééditer tout le catalogue de la littérature générale condensé en des livres à deux pages, d’un abord simplifié, moins onéreux et moins encombrants.
accédez gratuitement à la collection complète en pdf téléchargeable et imprimable (carte 150mg minimum conseillé, reportez-vous aux TxT02, TxT03, TxT04 et pour la reliure prestige, au TxT10) DEUX exemplaires obtenus pour chaque recto-verso