Il est une chose que la littérature française a oubliée, peu à peu, en s’engouffrant dans de perpétuelles nécessités aujourd’hui grignotées, micromillimètre par microcentime, plus que jamais, scientifiquement.
Cette chose s’appelle écrire, d’abord, publier, ensuite. Ils hurleront tous qu’ils se saignent aux quatre veines pour défendre des « textes » de « qualité », mais cette palabre-là fait partie de leur texte, justement. Voici, ici, un livre d’une autre trempe. Ma gardienne, que j’aime bien, mais qui avait sans doute un coup de cafard, m’a dit ce matin : « Moi, j’aimerais bien pouvoir aller me balader comme toi avec un bouquin sous le bras. » Soulignant la croyance en une littérature de distraction, destinée au loisir, et son pendant, la « grande » littérature. J’ai failli le lui laisser, mon Holzwege, qu’on voit si ça les lui change, les idées.
Tout cela a fait disparaître le livre derrière sa vraie nature inconnue. Fausse Tuée essaye en vain, misérablement mais avec courage, d’en apporter une description par son ouvrage lui-même, mi-reconstitution, mi-invention, qui n’a que deux pages, mais qui est très courageux. Tout lecteur franc et non moins vaillant y lira ce qui, comme lui, s’y prît. Vautréamont.

La collection
le livre à deux pages, dirigée par Vautréamont, a la vocation de publier autant des oeuvres originales que de rééditer tout le catalogue de la littérature générale condensé en des livres à deux pages, d’un abord simplifié, moins onéreux et moins encombrants.
accédez gratuitement à la collection complète en pdf téléchargeable et imprimable (carte 150mg minimum conseillé, reportez-vous aux TxT02, TxT03, TxT04 et pour la reliure prestige, au TxT10) DEUX exemplaires obtenus pour chaque recto-verso