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Après son autobiographie fictive Jean-Marc, dans laquelle il se décrit comme un jalon, un témoin d’une époque à l’autre, Marc Page explore la spécificité du livre à deux pages (pour lequel il travaille avec l’équipe éditoriale depuis les tous débuts de la collection) dont les volumes ne peuvent justement pas contenir de marque-page. Leur lecture doit s’accomplir d’une traite ou s’abandonner dès la première page. La seconde page tournée, le livre est déjà lancé dans sa totalité sans qu’une pause puisse se marquer d’un signe.
Pourtant le contraire est tout autre : le livre à deux pages est un signet idéal, semble avoir été conçu pour indiquer fidèlement l’endroit où la lecture s’est interrompue et pourra reprendre. Cette balise sera-t-elle tout à fait innocente ? Les deux textes n’en viendraient-ils pas parfois à se mêler, s’interpénétrer voire se contaminer ? Page improvise toutes les variations possibles sur ce thème, chantant tel l’aède antique l’unique et sa croissance dans le multiple. Le signe (le livre à deux pages est la forme la plus proche du signe qu’est un livre, comme son contraire et sa négation) planté dans un livre qui a l’imprudence d’offrir de bien nombreuses pages nutritives, grandit, non pas en nombre de pages, mais en importance dans l’esprit, pour lequel le nombre est le contraire de la valeur. Vautréamont La collection le livre à deux pages, dirigée par Vautréamont, a la vocation de publier autant des oeuvres originales que de rééditer tout le catalogue de la littérature générale condensé en des livres à deux pages, d’un abord simplifié, moins onéreux et moins encombrants. |
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accédez gratuitement à la collection complète en pdf téléchargeable et imprimable (carte 150mg minimum conseillé, reportez-vous aux TxT02, TxT03, TxT04 et pour la reliure prestige, au TxT10) DEUX exemplaires obtenus pour chaque recto-verso
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