Rien d’hanté par la vie comme un corps gagné par la corruption. Les nouveaux êtres s’y développent ardiment en y respectant, provisoirement, ici dans les poumons, là dans les reins ou le cerveau, la topologie ; pourtant ce n’est déjà plus lui, malgré des apparences bien vite menacées.
Ainsi du corps de cette fille qui s’écoule en un flux romanesque, lequel a bien failli s’appeler, à juste titre, Blessée au front.
De Violante Claire, un texte âpre, sanguinaire, déchirant.
Une fille coule, roman par Violante Claire, 162 pages.
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